Chapitre 48: Étrange Épidémie

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Ça fait 1 mois que je suis parti de l'hôpital.
J'ai eu du mal à échapper aux patrouilles et autres personnes lancées à ma recherche.
Étant donné que les arrêts de transports en communs sont submergés par les caméras, je ne fais que me déplacer à pieds.
C'est extrêmement gênant pour moi de marcher au travers des foules. J'ai une sensation d'oppression constante quand je vois des gens.

Aux infos, à la TV et dans les journaux, ils me décrivent comme quelqu'un dangereux pour lui même suite à la séquestration que j'ai subit.
Ils ne disent rien d'autre.
Sûrement afin d'éviter toutes paniques de la population. Ou bien, ce qui est plus sûr, ne pas devoir avouer à la population avoir intégré un meurtrier en série au sein d'une école de super héros. Quoique devoir avouer à la population qu'un gamin mal au point puisse avoir mis KO l'ex number one est pas mal aussi comme hypothèse ?
Les personnes dans la rue prétendent que j'ai préféré me suicider face au trauma que tout ça impliquait pour moi.
S'ils savaient, tous autant qu'ils sont...

Je n'ai pas pris le risque de rentrer chez moi prendre des armes ou de l'argent. Ça aurait été bête de tomber pour ci peu.
Les quelques affaires que j'ai viennent des '' ordures '' ou des bornes de collecte pour associations caritatives. Étant dans le besoin, je n'ai pas hésité.

Je suis dans une ruelle, derrière une poubelle. Plus le temps passe et plus je tousse souvent. Plus ça va et plus, je crache du sang. La douleur est maintenant toujours présente. C'est comme ci continuellement, quelqu'un cherchait à m'enfoncer une pierre dans le thorax.
Au début, je pouvais limiter tout ça avec mon Alter, maintenant je n'y arrive plus trop. Je sens que quelque chose n'est pas à sa place sous mon sternum, mais je ne trouve pas quoi. Il faudrait que je fasse des examens. Cependant tant que tout ça ne s'est pas tassé un minimum, je ne peux rien faire.

Je me relève, glissant ma capuche sur la tête. Je remets au passage de masque noir avec le quel je cache mon visage. Mon sac sur le dos, je sors de la ruelle. L'autre fois, en me regardant dans une vitrine j'ai remarqué à quel point ma peau pâle tranche avec  mes cernes bleutées.
J'ai vaguement l'air d'un cadavre.

Je me dirige vers le centre de la ville. J'ai du boulot et je dois manger. La tête basse et toussant je continue ma route.

Je m'avance dans la ruelle commerçante. Quand les primeurs ont le dos tournés, je leur vole une pomme, une tomate ou du pain. Parfois j'arrive à avoir du fromage ou de la viande mais c'est rare. Je ne prends qu'en petite quantité pour ne pas me faire repérer et pour ne pas leur porter trop préjudice.
Une fois mon repas pour trois jours récupéré, je marche sur environ 3 kilomètres. Je suis maintenant sur le chemin de garde d'un soit disant héros. Je l'avais repéré il y a 6 ou 7 mois environ. C'était avant tout ça, quand je vivais encore chez l'autre demeuré aux cheveux gras. J'ai retrouvé sa trace par hasard.

Une fois à porté, je lui créé un bon nombre de cailloux sanguin. Je le suis sur une dizaine de mètres, augmentant sa tension pour accélérer les choses. Finalement il s'écroule comme tout les autres.

Je crois que je suis devenu impatient.

Je continue ma route mine de rien.

Une passente se penche vers lui et hurle. Suivit bientôt d'autres.

Quelle est mon occupation ? Tuer des héros sans laisser de traces. Je leur fais faire des avc, des thromboses, des infarctus, des anevrismes etc. S'ils survivent, ils auront pour la plupart des séquelles graves et seront donc inaptes au travail de héros.

La presse avance l'hypothèse que le stress est la cause de tout cela. Cependant, en entendant deux héros discuter, j'ai appris qu'ils avaient des soupçons sur un nouveau super vilain qui resterait dans l'ombre. Ce jour là j'ai bien rigoler avant d'étaler leur sang sur les murs.
En faisant ça je brouille les pistes.
Dans tout les cas ils ne semblent pas avoir retrouvé ma piste.

[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant