[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- Terminé

Chapitre 42 : Tabe

J'ai eu le temps de faire une sieste avant que quelqu'un n'entre à nouveau dans la pièce.

Le nouveau venu à les  cheveux bleus gris et doit faire dans les 1m75. À ça tête ça se voit qu'il est un stressé de la vie.

À son entrée je me tends, c'est plus fort que moi.

Sans un mot, il s'approche. Beaucoup trop vite à mon goût.

Il tend sa main vers moi. Je panique. Il frotte la couette en marmonnant à voix basse.

Il fait le tour du lit, je le surveille à chaque instant. Il regarde la perfusion l'air songeur. Je déplie mon coude pour qu'il regarde que ce soit bien en place. Ensuite il s'en va.

Ce type est étrange. Enfin.. Cet endroit aussi l'est tout autant.

D'ailleurs, qui sont ces gens en fin de compte. Je ne sais rien d'eux. En plus ces infos me permettront de m'échapper.

Je finis par me détendre un peu jusqu'à ce que les mots de Kai me reviennent en mémoire :'' il t'apportera à manger et contrôlera tout ''. Ce ne sont pas ses mots exactes mais soit.
Le temps passe mais il ne revint pas. Il n'a pas apporté de repas non plus. Dois je quand même me fier un peu à lui ?

Mon estomac se rappelle à moi. Combien de temps s'est il écoulé depuis qu'il est parti?

Finalement la porte s'ouvre de nouveau. Kai entre avec le type stressé de tout à l'heure. Derrière dans l'encadrement il y a une personne avec un sac en tissu sur la tête. Les trous laissent juste voir ses yeux d'un noir de jais.

Kai discute avec le stressé puis va voir la perfusion. J'aperçois un regard rapide au sol.

Celui qui semble être la chef de tout ça me lance un regard de reproche.

Kai : Kodama.

Je m'affaisse sous la prononciation de mon nom. Il impose énormément de pression.

Kai : je ne t'ai prévenu que depuis peu. Tu me déçois. Tu veux jouer au malin ? Tabe approche toi veux tu ?

Moi: quoi mais non ! Qu'est ce que... Mais.. Quoi ?

Tabe : chef...

Tabe, ou l'homme au sac sur la tête, est de l'autre côté du lit. Ils ne me laisseront pas filer.

Kai: donne lui une leçon dont il se souviendra. Mais n'y va pas trop fort quand même.

Je repousse la couverture. Malgré mon état, je ne me laisserai pas faire. Cependant j'ai juste le temps de me mettre à genoux que Tabe me touche.

Au début il ne se passe rien, puis je tombe à la renverse. Un abîme se créé dans ma tête.

Au bout d'un moment, des images et des sons se mettent à défiler à une vitesse virtigineuse.

? : je ne veux pas de toi ! C'est de ta faute !

Je me retourne. Il y a mon père. Il est beaucoup plus grand que moi : je suis de retour dans mon ancien corps de petit enfant.

Des mots traverses mes lèvres tous seuls : papa... J'ai faim...

Papa: j'm'en fou ! Casse toi ! Va crever ça me fera des vacances!

Il lève sa grosse main et me gifle à la tempe. Une douleur me déchire la joue. Je n'ai pas le temps de fuir que je reçois un coup de pied dans les côtes.

Papa: c'est ta faute bâtard ! Ta faute si la femme de ma vie n'est plus avec moi ! Tu n'es qu'une erreur !

-

? : pourquoi tu dis ça ?

J'ouvre les yeux. Une fille d'environ 7 ou 8 ans se tient devant moi.

Fille : pourquoi tu dis que mes parents sont des vilains !

Moi contre mon gré : ils ont laissé mourir des personnes quand des criminels ont attaqué le centre ville.

Fille : c' est pas vrai ! Tu n'es qu'un menteur ! Je vais tout dire à mon frère et il va te taper ce soir à la sortie de l'école !

Moi: je ne dis que la vérité !

-

? : alors c'est toi le menteur qui fait pleurer ma sœur !

Je me revois me mettre en garde prêt au combat. Des ados sortent de derrière moi et commence à me frapper au sol. En infériorité numérique je ne peux rien faire. Les coups fusent, j'ai très mal.

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Je rentre chez moi tranquillement. J'ai environ 13 ans. Un groupe de personnes masqués me saute dessus, essayant de m'enlever. J'active mon Alter et les mets en déroute. Je ne suis pas blessé par contre je suis couvert de sang. Je rentre à la maison. Tonton est là. En me voyant il se lève et me gifle.

'' tu es totalement inconscient mon pauvre ! ''

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J'ai les mains pleines de sang. Je lève les yeux. Le cadavre de tonton repose sur un tapi de feuilles mortes.

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Denki est face à moi. Nous sommes dans la forêt, il fait nuit.

'' tu ne te rends même pas compte ! Tu ne tiens pas tes promesses ! Je ne peux pas compter sur toi ! Tu me dégoute ! ''.

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'' tu vas m'être utile quand même petit veinard ! ''

Je rouvre réellement les yeux. Je suis en larmes allongé sur quelque chose de confortable.

Qu'est ce qu'il s'est passé ? C'était quoi tout ça ?

Je veux me relever, mais je suis retenu par des liens solides.

C'étaient des souvenirs...

Je me mets à crier hors de moi ! Pendant des heures je cris, puis je finis par me calmer la voix cassée.

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