[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- Terminé

Chapitre 38 : Mots Ou Maux

Au bout de quelques secondes, Denki toujours tremblant se leva.

Le sang au sol tachèrent vite ses chaussures.

Mon ami s'approcha de moi et me gifla. Seulement, j'arrêtais son coup avant qu'il ne me touche. Il tirait sur son poignet. Cependant je le tenais fermement, peut-être trop d'ailleurs.

Denki furieux : tu cherche quoi en fait Kodama ?

Moi : de quoi parle tu ?

Denki : de tout ça ! T'es un idiot finit !

Moi : OK, débrouille toi tout seul alors.

Denki sans comprendre : hein ? quoi ?

Une colère froide s'empara soudain de moi.

Moi : est ce que tu te rends compte de ce qu'il se passe ? Le jour où tu te rerouvera face à la mort, ou tout du moins face à un danger de mort imminente tu pourra comprendre !

Denki : arrête de me crier dessus !

Moi criant : non je n'arrêterai pas ! Tu crois qu'en restant dans le cadre légal, tu deviendra un bon héros ? Tu ne réussira qu'à te faire tuer abruti ! Est ce que tu te rends compte de tout ça ?

Denki : tu te trompe Kodama ! Et puis lâche moi ! Tu fais mal !

Moi hurlant : est ce que tu te rends compte que tu es tellement faible que tu t'es fais assommé par un mercenaire dans la forêt tout à l'heure ? Qu'il a failli m'emmener pendant que tu étais inconscient tranquillement au sol ? Que depuis le début je traîne avec toi par.... Pitié

Je me stoppe. Les mots ont failli dépassé ma pensée.

Denki en colère : vas y ! Dis le fond de ta pensée Kodama !

Je ne réponds pas, la tête basse et les dents serrées.

Je finis par baisser la main qui tiens celle de Denki.

Moi : Denki.. Escu...

Denki : quoi ? putain ! Tu me dégoute Kodama ! Ton amitié me dégoute ! Tu n'es qu'un con hypocrite ! Tu vis dans ta propre hypocrisie ! Tu t'ai créé un monde pour t'enlever tous remords !

Ces mots ont l'effet d'un coup de couteau en plein cœur.
Tout s'arrête en moi. Je lâche sa main. Puis, je cherche son regard. Je voulais, je pense, m'assurer que ce n'était pas lui qui avait prononcé ces paroles. Cependant ses yeux trahissent un dégoût profond envers moi.

Est ce réellement mes mots qui l'ont mis dans cet état là ?

Denki : putain ! Je te déteste ! Je ne veux plus te voir ! Sors de ma vie !

Ma vision se brouille. Denki se tourne et part me laissant seul au milieu de la marre de sang, appartenant à la dernière personne que j'ai tué, sous les rayons d'une pleine lune qui disparaissaient de plus en plus dans la fumée d'un incendie lointain.

C'est ça alors la trahison d'un ami proche ? C'est ça les mots assassins dont parlait tonton ? Est ce que c'est pour ça qu'il n'était pas d'accord pour que j'ai des amis ?
Je ressens une énorme douleur dans la poitrine. J'ai juste envie de disparaître. Seulement cela en vaut réellement la peine ?

Sans m'en rendre compte je me mets à marcher. Je ne  sais pas trop où je me rends. Cependant je ne voulais pas rester là où j'étais.

Les pensées noirs obscurcissaient tout. Je revoyais la scène en boucle.

J'entendais sans entendre les bruits de voix au loin. Je continuais d'avancer.

Un cri plus fort se fit entendre. Des pieds apparurent dans ma champ de vision.
Je lève la tête et tombe sur Uraraka. Je n'écoute pas ce qu'elle me raconte.

Je rebaisse la tête et continue ma route. Enfin juste sur quelques mètres puisqu'elle m'attrape mon t shirt et tire dessus. Je sens une autre fille avec elle.

Uraraka essuie mes joues avec un tissu rêche.

Je ne sais pas pourquoi, je tombe à genoux.

Uraraka : Kodama ! Hey ho! Tu m'entends ?

Moi : oui...

? : comment tu te sens croac ? Qu'est ce qui ne va pas ? Pourquoi es tu seul ? Croac

Uraraka : doucement Asui...

Moi: je.. Sais pas...

Uraraka : tu as mal quelque part ?

Je mets ma main sur mon cœur.

Asui : vous vous êtes disputés ?

Moi : il.. M'a dis que... Mais... En quoi ça vous intéresse sérieusement ?

Je me redresse. Et regarde les filles dans les yeux.

Moi : vous n'êtes que des sangsues curieuses !

Asui : non croac.

Un couteau lancé à toute vitesse m'ouvrit la joue.

Je tourne la tête au moment où un rire des plus joyeux me transperce les tympans.

Moi froid et à voix basse: tu vas finir comme les trois autres toi.

? : enchantée les filles. Je vais juste prendre ce joli garçon plein de sang avec moi et je vous laisse tranquille uniquement si vous cooperez !

Uraraka : t'es qui toi !?

? : Himiko Toga, pour vous servir ! Hi hi hi !

Uraraka : non mais c'est une blague ?

Je me relève et marche droit vers elle avant que mes camarades ne réagissent. Je la vois serrer de plus en plus son couteau. Elle en a plein rangé dans des fourreaux sur ses jambes. Elle sait que je vais attaquer.

Moi en m'arretant à quelques mètres : tu veux mon sang hein ?

Toga : bien évidemment ! En plus tu dois avoir bon goût !

Moi : moi ? Bon goût ? Je ne trouve pas.

En l'espace d'un instant je m' élance vers elle en créant sur ma main une lame de sang assez fine pour lui trancher le cou d'un seul mouvement.
Au moment où j'allais atteindre ma cible, une silhouette une vingtaine de mètres plus loin nous envoie des flammes.
Légèrement distrait, je perds en rapidité et n'entaille que profondément l'épaule de la jeune fille et créé une surface de sang pour me protéger des flammes bleues.

La fille bat en retraite. L'air soudainement chaud me picote la peau.

Moi : Asui, fuis et demande du renfort. Ochacco sauve ta peau.

Asui : et toi kero?

Uraraka : Kodama, tu comptes les affronter ?

Moi : je n'ai plus d'attaches. Je préfère mourir au combat qu'en lâche.

Je vois du coin de l'œil les filles se regarder. Asui s'en va. Étant en difficulté avec son Alter de grenouille face à celui des flammes, elle sera plus utile ainsi. Uraraka se met en garde à mes côtés.

Uraraka :je ne t'apprécie pas Kodama, seulement je ne laisserai pas mourir un camarade ! Je ne me le pardonnerai pas !

Moi : c'est plus héroïque que ce dont tu m'avais habitué Uraraka.

La brunette me regarde surprise. C'est fou comme elle est idiote celle là.

La personne à l'alter de feu : bon les pipelettes vous avez finit ?

Moi : ça dépend de quoi tu veux parler la torche mouillée.

Toga : ho Dabi! Bouuuuh ! Comme j'aurai pas aimé !

Dabi : on va voir qui va apprécier !

Un cri de douleur se fit entendre.

Dabi : aller bouge p'tit con !

Une tête blonde à genoux devint alors visible. Ses deux bras pendaient mollement sur ses flans.
Dabi posa son pied sur la base de ses épaules et appuya, envoyant le visage de son otage mordre la poussière. Un gémissement à briser le cœur rempli les alentours.

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