Chapitre 35 : Camp D'été

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Je regarde le paysage défiler.

Nous sommes le matin du départ pour le camp.

J'ai la tête posé contre la vitre. Denki lit un tome de SNK. Du coin de l'œil je le vois piquer du nez.

Le lendemain matin, de mon réveil, il s'était fendu en excuse en pleurant à chaudes larmes. Il s'en veut beaucoup par rapport au fait de m'avoir mis KO. J'ai eu beau lui expliquer que ce n'était pas important il ne voulait pas en démordre.

J'ai été dispensé de passer les examens pratiques de fins de semestres, vue que j'ai '' fais la sieste '' comme dit notre chère larve de papillon. Il fut décidé que j'allais être évalué à la fin du camp d'été, le temps que je me remette un peu.
A l'entente de cette info, la bombe humaine m'est tombée dessus. Katsuki braillait sur le fait que je n'étais pas traité de la même manière que les autres et que ce n'était pas normal. Aizawa n'a rien dit, laissant Eijiro prendre des explosions et tenter de calmer son meilleur ami.

Izuku, quant à lui, ne me parle plus. Je ne sais pas se qu'il s'est passé pour qu'il en arrive là. Je ne pense pas que la '' petite discussion '' que j'ai eu avec lui ai eu cet effet.
Il faudrait que j'ai une discussion avec lui.

Le bus roule dans un nid de poule. Ma tête claque contre la vitre. Ça a pour effet de me réveiller.

Au bout d'une bonne dizaine de minutes, le conducteur du bus s'arrête.
Je secoue Denki. Ce dernier, les yeux collés par le sommeil, et moi même écoutons monsieur Aizawa. Il nous dit de descendre du bus en laissant toutes nos affaires dans celui ci, et que dehors nous attendent les Wild Wild Pussycats.

On s'exécute. Dehors, à part la route sur le bord d'une falaise et une forêt en contrebas, il n'y a pas grand chose.

Une des femmes présente au côté d'Aizawa : hey salut! Il est actuellement 9h. Vous voyez la montagne là bas ? Mon refuge est à son pied. Tout ceux qui arriverons après 12h seront privé de repas.

Je n'ai pas le temps de jeter un œil à mes camarades que le sol s'écroule sous nous.

Je dévale une bonne vingtaine de mètres sur les fesses.

J'ai bien fais de ne pas enfiler mon uniforme de cours ce matin, il aurait été fichu.

Je cherche Denki du regard. Il semble s'en sortir. Pour ma part, je me relève et sans prendre le temps d'enlever la poussière et la boue de mes vêtements je m'élance.
Je cours au travers de la forêt évitant tant bien que mal les monstres de boues se dressant par ci par là. Les autres se battent contre. Parfois un d'eux pousse un cri de douleur. C'est fou mais je n'en ai rien à secouer.

Je commence à avoir un point de côté quand soudain un énorme tas de terre se dresse devant moi. Sa main de la taille d'une très grosse voiture se prépare à me faucher sans cérémonie. Je me mords le côté de la main et fait jaillir mon sang. Je cours vers un tronc et marche sur celui ci, puis saute afin de prendre de la hauteur. Je tranche en deux fois le tas de terre. J'attends qu'il tombe à terre avant de continuer, on ne sait jamais un ennemi peut en cacher un autre.

....

Le soleil décline lorsque j'arrive enfin au refuge.
Je suis fatigué mais j'en ai encore à revendre.

Une fois que tout le monde m' a rejoint, Aizawa commence son discours sur les règles de vie de ce lieu. J'écoute à moitié.
Je préfère détailler les lieux.

Au loin je vois un gamin d'environ 9 ou 10 ans. Il a les bras croisés et semble manifestement furieux.

Quand il constate que je le regarde, il part à l'arrière du bâtiment principal.

Le beefing est maintenant terminé.

J'attends mon ami quand j'entends un cri aiguë. Je me retourne. Izuku se tient l'entrejambe en tombant à la renverse, pendant que le petit se tire.

Un rire sadique s'empare de moi. Je suis rapidement suivit par le reste de la classe.

Denki en train de calmer un fou rire : ce n'est pas gentil de rigoler...

Moi : je m'en fiche, il n'avait qu'à pas à aller le voir. Viens on va manger.

Denki se tait. Il me suit en silence.

Après le repas nous nous couchons tôt pour être en forme le lendemain.

...

Il est 6h00 et nous nous retrouvons dehors en t shirt dans l'air frais à écouter notre professeur principal. Il nous met ensuite au boulot. Chacun a un exercice différent afin de renforcer son alter.

Entre temps sont arrivés nos comparces de la 2nd B. Nous sommes donc une 40aine à nous entraîner.

Il a raison de nous faire bosser sur nos alters. Jusqu'à présent, nous n'avons fait que renforcer notre physique. Alors oui, nous sommes en bonne condition physique, mais une bonne moitié d'entre nous n'a pas une pleine maîtrise de son pouvoir. On a clairement l'exemple de Yuga mais aussi du fils Todoroki avec son côté de feu.

Pour ma part, j'ai comme mission d'entraîner le côté '' modelage '' de mon sang. C'est bizarre oui je sais.
Alors j'ai décidé de faire du bois pour les Pussycats.

Je créé une petite plaie et forme une sorte de feau sur mon bras. D'un coup, je coupe l'arbre à la base, ensuite je fais des bûches.
J'en suis à mon 14 ème quand je vois une petite tête avec une casquette m'observer.

Moi : t'es le gamin d'hier non ?

Pas de réponses.

Moi : tu ferais mieux de rentrer. Je pourrai te blesser involontairement.

Lui : pour vous voulez tous devenir des héros sérieusement ? Vous voulez tous mourir inutilement ?

Moi : je veux réformer la société en devenant un héros. Et puis, la mort n'est elle pas la finalité de toutes choses ?

Lui : vous comprenez rien vous !

Moi: tu dois parler d' Izuku. Ce type est à part, il a une sorte d'héritage à respecter. Je m'appelle Kodama.

Lui : Kota.

Moi : pourquoi n'aime tu pas les héros ?

Sans répondre, il part en courant.

Ha.., bas tu as un soucis avec les héros toi..

Je me remets au boulot.

Vers midi, je retourne au refuge. Je croise le gars qui a plein de bras. Je lui dis que s'il veut il peut rapporter le bois que j'ai coupé au refuge.

......

Les deux premiers jours défilent à toute vitesse.

Les entraînements intensifs ont laissé des marques sur les corps et ont renforcé les esprits.

Nous sommes maintenant le soir du dernier jour.

Nous sommes tous rassemblé au soleil couchant. J'ai du mal à rester concentré. J'ai beaucoup utilisé mon alter, et je commence à faiblir.

Aizawa : bon, vue que vous avez joué le jeu pendant notre séjour, les Pussycats ont décidé de vous préparer une surprise. Ceux qui ont échoué à l'examen direction la salle de rattrapage. Les autres formez des binômes !

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[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant