[MHA] Kesshôdan Kodama, Neveu De Stain- Terminé

Chapitre 41 : Kai Chizaki

Je ne faisais que de le regarder dans le vide.

? : Ho tu te bouge du con !

Je lève lentement un bras et essaye de me lever un peu afin de dégager mon autre bras bloqué sous moi. Cependant par manque de force, je n'y arrivais que de quelques pauvres centimètres.

? : putain ! Bouge !

Son ton agressif me terrifia. Je mis mon bras sur ma tête aussi vite que je pu.
En très peu de temps j'avais appris à craindre les émotions des autres ainsi que les cris. Mon passage par le labo de Garaki m'avait brisé psychologiquement. C'était comme si je redevenais l'enfant que j'avais été avant que tonton ne me récupère.

?: Kai! Ceux de l'alliance ils ont fait quoi à ce môme ?

Kai (sûrement vue qu'il répond) : aucunes idées. Toutefois, son état physique devrait être bon, il l'a soigné devant moi.

? : je vois pas en cas il l'est. Dans le contrat, il était prévue qu'il lui prenne de l'Adn et du sang. Mais la je trouve qu'ils ont abusé. Il arrive même pas à se lever.

Kai : je t'envoie un des autres préceptes pour qu'il t'aide?

? : non c'est bon...

Une main me prit le bras et me tira sans ménagement. De peur j'ai fermé les yeux. Je sortais du sac quand celui ci y mit un coup de pied dedans. Le sac vola plus loin tandis que le type en blanc me lâcha. Je me suis écrasé au sol tel un sac ou une poupée de chiffon. Il arracha mes vêtements, enfin morceaux de tissus que je portais. Je me retrouvais sur le ventre nu comme un vers.

? : bouge pas toi.

J'ai rouvert les yeux pour constater la blancheur du carrelage quand un jet d'eau glacé percuta mon dos entre les homoplates. J'ai crié de surprise mais sous le bruit du karsher personne n'entendait.
J'avais du mal à respirer sous la pression de l'eau.

Avec un balais, le type en blanc se mit à me frotter sous tous les angles. L'outil m'abimait la peau causant des égratignures à certains endroits. Je me pris du produit dans les yeux plusieurs fois. Ceux ci me brûlaient et je ne pouvais les ouvrir que peu. Je bu la tasse une fois. Le produit avait un goût infecte.
Finalement, il arrêta et puis me rinça.
L'eau était tout aussi froide, voir plus encore.

L'appareil s'éteignit.

J'étais au sol, frigorifié. J'avais du mal à respirer et étais à bout de force.

L'homme me prit par les cheveux et me traîna jusqu'à un mur pour m'asseoir.

Mes yeux commençaient à se fermer tout seul quand il m'enfoncea un truc dans la bouche et se mit à frotter.

Il me lave les dents ?

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En me réveillant j'ai constaté que j'étais dans un lit. La couette sur moi me tenait chaud.

Moi d'une voix rauque : ce n'était qu'un rêve ? Mais... Je suis où ?

Je regarde autour de moi pour finalement constater que je suis dans une pièce blanche sans fenêtre avec une seule porte.

C'est une blague..?

J'ai beau me sentir très faible je réussi à me redresser pour me mettre assis. J'ai une perfusion dans le bras. Sur la table de nuit, j'ai un petit plateau avec un bol de riz et de légumes.

La faim se rapella à moi brutalement.
Je tendis le bras mais j'étais encore trop loin. Je me décale encore un peu.
Toujours trop loin.
Je me penche et bascule sur le côté arrachant en même temps le tuyau planté dans mon bras.
Je peux enfin l'attraper.

J'essaye ensuite de me redresser sans résultat. Alors sans ressayer je me mets à manger sur le côté. D'abord en prenant un peu de riz avec les doigts puis en enfoncent mes doigts dedans. Je me léchais les doigts à chaque bouchée quand je finis je me rendormis apaisé mais épuisé.

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Un bruit  de porte me réveilla brutalement. Les yeux grands ouverts, je voyais un homme d'environ 1,85 mètre avec un masque chirurgical noir sur le visage. Ses cheveux très courts étaient noirs. Comme tout le reste de la pièce, il était excessivement propre sur lui, même ses mains étaient gantées.

J'essaye de me redresser mais je panique tellement à la vue de cette personne que je perds tout mes moyens.

? : je m'appelle Kai.

Ces quelques mots forment un gigantesque éco dans cette grande pièce vide au mur immaculé.

Kai: est ce que tu es bien Kodama Kesshôdan ?

Je ne réponds pas.

Kai toujours devant la porte: je vois. Tu as peur et c'est normal. Je ne sais pas ce que la Ligue t'a fait subir pour que tu finisse dans cet état de terreur. Seulement ici c'est différent. Tu restera avec nous. Tu auras à manger. Et si tu es coopérant, on te fournira même quelques occupations. Si au contraire, tu joue au petit rebelle, rien ne sera en ta faveur. Et au cas où tu as un problème, tire la corde rouge à côté de ton lit.

Il se tourne et s'apprête à sortir.

Moi: combien...

Kai : tu as dis quelque chose ?

Moi: combien de temps que je suis ici ?

Kai: 3 jours

Moi : on est quel jour..?

Kai souriant : calme toi, et repose toi. Un subordonnée viendra dans quelques temps afin de t'amener le repas et changer ta perfusion. Ho et avant que je n'oublie ! Tu n'as autorisation de parler qu'avec moi. En tout cas c'est bien tu as repris du poil de la bête.

Toujours dans la même position, je le regarde verrouiller la porte derrière lui.

L'enfer recommence... Mais sera t il réellement différent ?
Qui est réellement ce Kai ?
Où suis je ?
Suis je la seule personne ici ?
Qu'est-ce que je vais faire ? Vais je m'enfuir ? Vais je coopérer ?

Je me tourne vers la perfusion. Elle est de nouveau dans mon bras.

Qu'est ce qu'il y a dans cette merde...

Une illumination me traverse. Je regarde ma main, et tire une petite peau sur le côté d'un ongle. Une goutte de sang perle. J'active mon Alter mais rien ne se passe.

Moi : putain..

Sérieusement Kodama, tu t'attendais à quoi ?
Enfin.. S'il y a un neutraliseur d'alter il est forcément dans le liquide de la poche !

Je me rallonge totalement sur le dos pour pouvoir m'asseoir correctement. Je prends le tube et regarde le système qui permet de fermer ou d'ouvrir le cathéter dans mon coude.
Mes idées sont brouillonnes. Je tourne la valve jaune et surveille le petit tube sous la poche. Un unes gouttes ne tombent plus dedans.
Je décroché alors le tube et le vide par terre entre le mur et le lit.

En espérant que ça ne se voit pas...

Je rebranche ensuite le tuyau sur mon cathéter et remet le débit prédéfini.

Je m'allonge et regarde le plafond.

Je m'ennuie déjà...

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