Disgrâce [george weasley] (fr)

< Epilogue >

Quelques années plus tard.

Avec un doux sourire, Dorothy s'avance pour prendre les mains agitées de George, "Georgie," dit-elle doucement, sa voix à peine audible, "Ça ira bien."

Il souffle et entrelaçe leurs mains, "Je sais, mais et si elle me déteste ?

-Elle ne te détestera pas.

-Et si-

-Tu te souviens de toutes ces années au square Grimmauld ? Il y'a un soir ou je t'ai demandé, et si ? non?" Il hoche la tête, lui permettant de continuer. "Tu as dit que tu ne regrettais rien de ce qui s'est passé, moi non plus, quoi qu'il arrive, nous passerons au traver, tant que nous -

-On peut quand même éviter ce jour ?"

Elle roule des yeux et rit doucement, "Nous sommes ensemble. Et nous resterons ensemble."

Il lisse sa chemise pour la troisième fois. "Je sais, mais c'est un peu effrayant. Je veux dire, rencontrer ta mère pour la première fois.

-George, je ne fais que parler de toi, elle a l'impression qu'elle te connaît déjà, elle attend de te rencontrer depuis que nous avons recommencé à parler, elle et moi. Et en plus, Drago sera là aussi."

Les yeux de George s'écarquillent, "La dernière fois que je l'ai vu, il-

-À menacé de te jeter un sort ?" Il hoche la tête et elle rit à nouveau, "Il est juste protecteur, il pourrait à peine blesser un boursouflet, et de toute façon, il a trop peur de moi pour te faire quoi que ce soit."

Prenant sa main, elle le traîne vers la cheminée du Terrier - où les deux vivent avec les autres Weasley depuis trois ans - et attrape une poignée de poudre de cheminette chacun.

''Manoir Malfoy !''

Quand ils arrivent, Narcissa les attend avec un sourire joyeux, l'endroit est différent de quand elle était encore gamine.

Les murs ne sont plus, autant noirs, ils sont plutôt vert foncé, mais cela donne à la pièce une touche de couleur. Il y a plus de fleurs et de peintures accrochées aux murs, une toute nouvelle tapisserie dans le salon- sur laquelle elle est représenté, avec Sirius et Andromeda, l'autre est toujours à l'étage dans la pièce intacte qu'est le bureau de leur père.

''Dorothy.''

Elle salue george avec un sourire et un câlin, "Et tu dois être George.

-E-Euh, oui, ravie de vous rencontrer"

Dorothy secoue la tête alors qu'elle attrape son manteau et le suspend au dossier du fauteuil dans le salon, "Est-ce que Drago est là ?

-Il est à l'étage.''

Le bruit des pas se rapprochant leur fait savoir qu'il est presque là, une tête blonde apparaît au coin du couloir avec un petit sourire fatigué, il permet à sa sœur de la serrer dans ses bras et offre au roux un signe de tête qu'il lui rend.

Liant son bras à celui de George, elle s'éloigne de sa mère et de son frère, "Je vais faire une visite à Georgie."

Elle le tire dans les escaliers de la maison et l'emmène dans son ancienne chambre à coucher au premier.

Ses étagères sont remplies de livres; livres scolaires, livres moldus ou encore de livres sorciers. Des affiches de Quidditch remplissent ses murs avec des roses noires peintes qui complètent le ton vert de la pièce. Ses draps sont soyeux et doux. George soupire de contentement en s'allongeant sur son lit.

Elle sourit et rampe sur lui, déposant un doux et rapide baiser sur ses lèvres, ''Es ce qu'on va leur dire ?''

Il gémit et enroule ses bras autour de sa fine silhouette, "Et si on avait la même réaction que maman ?

-Elle a seulement été choquée, puis elle a pleuré, ensuite elle nous a crié dessus, puis elle a de nouveau pleuré.''

Il rit et l'embrasse d'un doux baiser sur son épaule. Le couple n'a pas été comme ça depuis un moment.

Après la guerre, ils ont tous les deux eu du mal. Ils étaient tous les deux étendus dans des lits différents la nuit, ce n'est qu'un mois plus tard, quand les cauchemars ont commencé, qu'ils ont commencé à dépendre l'un de l'autre.

Ils se sont échoués, et se sont entraider pour garder la tête hors de l'eau. Ils se sont calmés pendant les cauchemars, ils chantaient l'un à l'autre ou se murmuraient simplement des histoires.

Dorothy lui faisait la lecture en jouant avec ses cheveux et il lui disait quelques-unes de ses idées de produits tout en passant sa main de haut en bas sur son dos nu.

Ils se sont entraidés, et si l'un n'étaient pas là pour l'autre, Merlin sait comment ils auraient pu s'en sortir.

George a perdu son meilleur ami, son frère, son jumeau, son autre moitié.

Dorothy a perdu un ami, un meilleur amis, une figure maternelle, une figure paternelle et tant d'autres dans le passé.

Ils étaient tous les deux brisés, tous deux à la dérive pendant un moment, espérant trouver quelqu'un ou quelque chose à quoi s'accrocher. Et ils ont trouvé que ce quelque chose, c'était l'autre.

"J'entre, vous feriez mieux d'être habillé."

Le couple roule des yeux sans faire d'efforts pour quitter la position dans laquelle ils se trouvent alors que Drago ouvre la porte.

"Le diner est prêt."

Dorothy gémit et se blottit plus loin dans la poitrine de George qui gronde sous elle alors qu'il rit, "Allez, Dot."

Elle incline la tête en arrière avec un soupir exagéré et se lève en suivant son frère.

George est assis à côté d'elle au dîner, sa main posée sur son genou rebondissant, et sa main froide sur la sienne, ils discutent avec drago et Narcissa partage des histoires de bébé amusantes sur Dorothy, dont George ne se lassera jamais d'écouter.

Re-plaçant lentement sa fourchette, Dorothy regarde George qui hoche la tête en signe d'encouragement. ''Maman ?''

Narcissa sourit alors qu'elle lève les yeux pour rencontrer les yeux gris de sa fille, "Oui, chérie ?

-Il y a quelque chose que nous aimerions vous dire.

-Oh par merlin, tu es enceinte, oh, c'est merveilleux !"

Les yeux du couple s'écarquillent et ils secouent rapidement la tête, "Non, non, Je-je ne suis pas enceinte, non !"

Draco rit de leurs joues rouges et de leur état agité.

Le sourire de Narcissa baisse légèrement mais elle incline la tête en accueillant la vraie réponse, "Eh bien, euh, George et moi sommes-

-Nous allons nous marier !'' finit george.

Dorothy lui envoie un regard sévère, "Désolé." Il marmonne et prend la nourriture dans son assiette.

Les yeux de Narcissa brillent d'excitation alors qu'elle tape dans ses mains, "Oh, c'est merveilleux, mais j'aimerais quand même des petits-enfants."

Le couple s'étouffe avec leur nourriture et secoue la tête, "Maman," grogna Dorothy, "Nous sommes trop jeunes, et nous venons juste de recommencer à travaillé correctement, nous ne pouvons pas élever un enfant.

-Un jour, un jour tu pourra et la je les aurais mes petits enfants."