Louis est passionné par la littérature.
Harry est passionné par la pâtisserie.
Ils se rencontrent par hasard au salon de thé, pour le moins atypique, où Harry travaille.
Mais, ils ont beau ressentir cette attirance grandissante et irrévocable ent...
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Harry.
Tout s'est passé si vite que j'ai encore du mal à réaliser, à me rendre compte que c'est vrai.
Début Mars, la maison de mon enfance et de mes cauchemars, s'est vendue. Comme convenu, tous les frais ont été versé sur le compte de mes parents. J'ai pu récupérer les meubles et affaires qui m'intéressaient et vendre les autres pour me faire un peu d'argent, ce qui m'a permis de m'acheter des décorations.
Pendant ce temps, j'ai cherché et trouvé un appartement qui correspondait à mes envies. Le déménagement est arrivé assez vite, malgré mon impatience.
Nous sommes le samedi 17 Avril et je suis chez moi.
Si on m'aurait dit une chose pareille il y a encore quelques mois, j'aurais simplement rigolé. Parce que je croyais que c'était impossible pour moi de m'en sortir. Mais je l'ai fait. J'ai réussi.
Peut-être que tout n'est pas encore parfait, seulement je me sens léger et un peu plus en sécurité ici, entre les murs d'une maison qui n'alimente pas mes pires cauchemars. C'est comme si je m'étais débarré de tout, je sais que c'est impossible, que mon passé continuera à me suivre tout le long de mon existence, mais j'ai la sensation qu'il me pèse moins maintenant que j'ai tourné la page d'une autre histoire.
Je suis allongé dans mon lit et je respire cet air nouveau, frais. Il fait nuit dehors, nos ami.es sont parti.es depuis environ une heure. Louis m'a aidé à ranger quelques affaires et il a proposé que nous nous couchions tôt afin de récupérer de cette journée mouvementée et franchement épuisante. Je ne m'en suis pas rendu compte parce que j'étais occupé à porter des meubles et déballer des cartons, mais j'ai les muscles en compote.
Louis sort de la salle de bains, je suis déjà en pyjama, il a enfilé un de mes tee-shirt au-dessus de son jogging et il me sourit avant d'aller fouiller dans son sac. Je pose Orlando, que j'étais en train de relire pour la vingtième fois au moins, sur le rebord de la table de chevet et le regarde s'avance vers moi, un cadeau emballé dans les mains.
Il s'assoit sur le matelas, à côté de moi, les jambes en tailleurs, puis le pose sur mes genoux. Je lui lance un regard intrigué, il me fait signe de l'ouvrir. Je défais le papier et tombe sur une boite en carton qui m'indique le contenu, un projecteur d'étoiles.
– C'est ton cadeau d'emménagement, m'explique Louis avant que je ne puisse le remercier, je l'ai vu et je me suis dit que ce serait parfait pour ta nouvelle chambre. Ça t'évite d'allumer ta lampe de chevet pour la nuit, tu peux choisir plusieurs ambiances et couleurs différentes en fonction de ce que tu aimes. J'espère que ça te plaî...
Je ne lui laisse pas le temps de terminer sa phrase que j'entoure son visage de mes mains et l'embrasse passionnément. Lentement, je le fais basculer, il rit contre ma bouche et se retrouve allongé sur le dos. Moi je suis au-dessus de lui, nos lèvres ne semblent pas vouloir se détacher. Ses doigts glissent sur mes hanches tandis que j'essaie de reprendre mon souffle entre deux, mais en même temps je n'ai aucune envie que ce moment prenne fin.
