THE S.E.V.E.N.

14. Alix

- Moi c'est Alix. J'ai 17 ans et comme je te l'ai dit j'ai des parents, je suis fils unique ce qui n'est pas facile quand ses parents sont stricts et même sévères. Mes parents sont assez fortunés, suffisamment pour m'envoyer dans une université très chère. Mais comme je ne veux pas y aller, ils me rendent la vie infernale...

- Moi je n'ai qu'un père et qu'un frère, ma mère est partie quand j'avais trois ans. J'ai 15 ans. Je suis née vers ici mais ma mère était chinoise et mon père me répétait tout le temps que je lui ressemblais beaucoup, sauf à une différence près, elle avait des yeux noirs, sombres et les miens sont verts.

- Moi je suis aussi blond que mes parents, même mes yeux bleus me ramènent toujours à eux. Pourtant je ne leur ressemble pas et...

Je ne voulais pas continuer ma phrase. Cela aurait été trop douloureux. Je ne voulais pas être comme mes parents et tant pis si je les décevais, je ne serais pas malheureux.

Nous roulions maintenant vers la capitale, en six heures de route nous n'avons trouvé personne. La route était agréable et Ivy était très intéressante, sûrement plus que moi je ne l'étais, elle avait vécu tellement de choses, moi j'assistais à des conférences interminables pour le seul plaisir de mes parents.

Une fois dans la capitale, je m'arrêtais, de gros traits fluo étaient tracés sur les murs. En les suivant, nous arrivions à un camp aménagé dans un parc, devant des gros 4x4 et sa remorque où cinq autres personnes étaient en train de manger.

Quand je me garai à côté d'eux, tous vinrent nous voir. Un garçon, nommé Diego s'approcha et nous invita à venir manger avec nous.

⌛⌛⌛

Cela faisait des semaines entières que nous parcourions le pays. Il fallait se rendre à l'évidence, il ne restait que nous, nous sept.

Ce soir, tout était calme, nous avions posé le camp au bord d'une rivière à l'orée d'un bois.

Le soleil laissait entrevoir ses derniers rayons tandis que la lune renvoyait déjà ses reflets argentés sur l'eau limpide.

Le repas terminé chacun se couchait ou restait au coin du feu. Quand tout le monde partait se coucher seul Eoline et Diego restaient, ils montaient la garde tour à tour, mais jamais ne se parlaient.

La nuit tout était calme et la seule chose que l'on pouvait entendre était le clapotis de l'eau et la forêt qui vivait.

Je m'endormis calmement car ma jambe ne me faisait plus mal et j'étais loin de mes parents...