THE S.E.V.E.N.

4. Thomas

Autour de moi le sol dur tremblait, mes membres s'entrechoquaient, les meubles se cassaient et les lustres tombaient en éclat sur le carrelage.

— Qu'est-ce qui m'arrive ? Qui tape ? Ha, ma tête !

Je venais de me prendre une chaise sur la nuque et je sentais un liquide chaud contre ma tempe.

J'ouvris les yeux tandis qu'autour de moi tout tremblait. Je ne pouvais me lever sans risquer de tomber à mon tour. Les tableaux se détachaient avec fracas et les meubles s'entrechoquaient contre les murs qui tombaient dans des nuages de poussière.

Il fallait que je sorte à tout prix.

Je rampai vers la porte la plus proche, mais en vain, elle était fermée à clé. Je commençais à paniquer, une boule se forma dans mon ventre et les larmes commençaient à couler le long de mes joues creuses, il fallait que je sorte et vite. Je partis vers un autre endroit et dans un souffle de poussière, la pièce où j'étais deux minutes plus tôt s'effondra.

Pris de panique, je poussai de toutes mes forces contre la porte qui donnait sur le jardin mais elle restait fermée. Je pris la chaise la plus proche et je tapai contre la poignée. Effrayé, je finis par me lever et courus vers la porte pour l'enfoncer, elle se brisa à mon contact et je ressentis au même moment, une forte douleur à mon bras droit, ce qui me fit hurler en même temps que je sortais.

Une fois dehors, je courus dans mon jardin et me cachais sous un arbre quand soudain le tremblement de terre s'arrêta. Deux secondes plus tard, la maison s'effondrait, propulsant vers moi un nuage noir de poussière ce qui me fit tousser et tomber de tout mon long sur la pelouse. Je restais là, assis dans l'herbe, paralysé par la peur et par la douleur. Mon bras droit était cassé et il commençait à gonfler, chaque mouvement était insupportable, je pris mon sweet et en fis un bandage.

Avec l'adrénaline je n'avais pas pensé à ma famille. Maintenant qu'il n'y avait plus de maison, où étaient ma mère et mes deux sœurs ? Étaient-elles dedans au moment de l'effondrement ?

Avec peine, je fis le tour de ce qui restait de ma maison mais au bout de la troisième fois je dus me rendre à l'évidence, elles n'étaient nulle part.

Pourquoi m'avoir laissé seul ?

Je partis en courant vers la ville pour chercher de l'aide, faisant abstraction de ma blessure tant ma survie était importante. Quand j'y arrivais, je m'aperçus qu'il n'y avait personne, paniqué, je continuais mes recherches avec la peur de ne découvrir personne..

Où étaient les autres ?

Je pris un skat à moitié cassé qui était dans la rue et parti vers la ville la plus proche en quête d'aide et de signe de vie.