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Il était un abandonné comme un rat dans un
égout. Ou tout simplement un rat abandonné.
Quand sera-t-il libr...
Ses pas étaient précipités sur le sol de béton de son quartier. Léonie courrait avec les trois sacs débordants dans ses bras, la respiration saccadée.
L'appel de son meilleur ami sonnait dans sa tête comme une urgence alors elle donnait tout sur ses pieds pour arriver le plus tôt possible.
Apercevant au loin la façade de sa maison, la jeune Choi soupira de bonheur. Pressant le pas plus qu'il ne l'était. Elle arriva bien vite devant le portail rouillé et pile à ce moment, un des sacs en plastique se déchira sous le poids des articles.
- RAAAHH !! Elle se plaignait.
Elle s'accroupit au sol marmonnant dans sa barbe inexistante des injures vis-à-vis de sa situation. Attrapant les articles qu'elle avait payé, Léonie les empila de façon à les prendre un peu plus efficacement. Maintenant, tout se jouait sur l'équilibre. Toute sa concentration se fixait sur la pile de nourriture qu'elle tenait. L'environnement autour d'elle ne comptait plus.
Mais elle aurait dû être plus vigilante.
- AAAAHHHH !!
Un énorme bruit de fracas résonna à l'entrée de la demeure, interpellant l'homme qui était assis sur le canapé. Il se leva de celui-ci et se rapprocha de la fenêtre, Sicheng vit directement sa meilleure amie au sol tous les courses étalés au sol autour d'elle. Directement, il ouvrit la porte non-fermée et se précipita affolé vers elle l'aider.
- Léonie ?? Tu vas bien ??
- J'ai un peu mal au cul...
De sa force gagnée à la musculation, le jeune homme agrippa ses deux jambes et son dos pour la porter telle une princesse. L'amenant à la halte sur le canapé, il s'assura de son confort avant de retourner dehors et ramasser tout ce qui était au sol.
Du côté de Léonie, son visage exprimait bien la douleur dans ses grimaces. Son fessier lui semblait rouge aux souffrances qu'elle endurait en ce moment. Mais elle n'oubliait pas la raison de cette précipitation, et au fond la jeune femme espérait qu'elle ne s'était pas pétée le cul pour rien.
Sicheng revint assez vite après avoir fermé la porte et réunit les produits sur l'îlot de la cuisine, il s'assit un sourire bienveillant sur les lèvres aux côtés de Léonie qui ne disait rien.
- Comment va ton cul ? Il demandait.
- J'ai mal mais abrège.
- Tu ne veux pas qu'on regarde avant ? C'est peut-être grave... son sourire se fendait.
- Je t'assure que ça va...
- Je te passerai de quoi atténuer la douleur d'accord ?
- Sichenggg !!
- D'accord d'accord, rit-il. Bon tout l'heure je te cherchais.
- Oh quand tu prenais ta douche ?
- Ouais, mais enfin bref. Je suis descendu et j't'ai cherché dans toute la maison. Il expliquai avec des gestes. Et devine quoi ?
- Huh ??
- Il y avait une porte, moche en plus ! A côté de la salle à manger !
A cette révélation, la jeune Choi fit une expression étonnée. Ne s'attendant certainement pas à, ça. Une porte dans la salle à manger ? C'est vrai que cette pièce était toujours déserte et propre (mis à part la poussière), Léonie n'avait jamais mis les pieds dans cette pièce la trouvant assez propre à vu d'oeil pour la nettoyer. Tout en sachant qu'elle n'allait jamais y aller pour un repas. Une porte dans la salle à manger ? Et moche en plus ?
- Mais... elle disait. Bon allons voir.
Elle se leva sans une once de douceur puis la douleur qu'elle avait un instant oubliée revint sur son postérieur.
- AISH, j'avais oublié... marchons doucement tu veux ?
Sicheng ne se contenta que de rire devant sa chère Léonie, finissant par l'aider à se diriger dans la pièce concernée. La jeune fille retint un cri infime lorsqu'elle vit effectivement une porte qui lui rappela subitement de beaux souvenirs enfouis dans son cerveau. Sur le coup de l'étonnement, son corps innocent se figea soudainement, et désormais son visage était pétrifié.
Des images de ses rires partagés avec ses géniteurs lui revinrent, des souvenirs dont elle ne se rappelait plus jusqu'à aujourd'hui. Des secrets dévoilés, ce harcèlement qu'elle avait reçu. Qu'elle avait confié à sa mère dans ce... sous-sol.
Et, lui.
De brusques spams arrivèrent au sein de son pauvre corps devenu tremblant, elle perdit directement la raison et se mit à pleurer. Pleurer de peur, elle était terrifiée et à présent tout lui revenait.
- S-Sicheng... elle murmurait.
- Léonie...?!
A cet instant, Léonie comprit les lettres de ses défunts parents. Elle comprit aussi cette commande régulière, ce fromage. Elle comprit tout ce qui lui était incompris et...
Un souffle.
Ce souffle tremblant qu'elle sortit de ses lèvres rougies. Comme son visage rouge de honte.
Léonie était misérable.
- Léonie !! Réponds-moi !! cria-t-il en la prenant dans ses bras.
- Tae...
- Qu'est-ce qu'il y a ??? Il aplatissait sa tête contre son buste de peur qu'elle tombe.
- Ta... Tae...
(『〔<<A suivre...>>〕』)
Oh mon dieu :0 je ne savais pas krkrkrkr-
Un petit dessin attribuée à ce chapitre ^^
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