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-12- 𝐂𝐨𝐧𝐬𝐜𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞.

La conscience était le sujet tabou de leur vie. Cet élément était le moins désirable depuis l'apparition du rat. Et en reniant ce qui les qualifiait d'un peu plus humain, ils avaient pris une direction sans croisement.

Chacun avait une pièce manquante au fond d'eux pour remettre les points sur les i et conclure cette foutue histoire dont la base était le jugement aussi médiocre qu'il était beau.

𐂊

Au crépuscule de ce jour, les employés quittaient leur bureau en soupirant de joie à cette fin de journée rude. Les restaurants ouvraient petit à petit près à accueillir une majorité de clients les poches remplies. Les enfants qui faisaient leur devoir sans broncher sortaient de leur chambre pour aider leurs parents à préparer la table. Toutes les émotions planaient dans les airs de la Terre et c'était pour cela qu'on la respirait encore plus chaque jour.

Pour être humain, se sentir vivre, se penser normal.

Mais eux, dont l'une était entre céder et le laisser. Et l'autre entre les remords et les pleurs.

Mais surtout la faim.

Eux, étaient ils non seulement humains ? Ou vivants ?

Confortablement, le corps allongé sur le canapé commença à bouger sous la météo lumineuse de ce jour. Ses yeux papillonnèrent telles des ailes de papillons. Ses rétines captèrent les rayons aveuglants et brûlèrent au changement soudain. Une plainte sortit de ses lèvres asséchées et frustrées.

Léonie prit peu à peu conscience de la situation dans laquelle elle était. Dans le salon, sur le canapé, couverte par une couverture... mais surtout... un bandage sur son poignet.

Pourquoi tout ça ? Que faisait-elle avant ?

Comment en était-elle arriver là ?

N'était elle dans le sous-sol précédemment ?

Elle avait cligné des yeux une fois puis s'était retrouvée ici perdue, seule... comment cela était possib-

- Tu es levée...?

La jeune Chon se pétrifia sur place. La même voix, aussi maudite était-elle, dont l'audace l'offusquait, sa douceur la rendit perplexe.

Le meurtrier.

- Qui êtes-vous... sa voix rauque presque hésitante parlait pour elle.

Et bien qu'elle ne s'était toujours pas levée du canapé, elle ne pouvait s'empêcher d'imaginer la silhouette du coupable. Il devait être fort pour avoir réussi à tirer Sicheng vers le bas, fort pour l'avoir griffé jusqu'au sang, terrifiant pour avoir horrifié Sicheng jusqu'au hurlement. Bref, dans tous les cas, Léonie sentait son sang bouillir.

- Léonie... c'est moi Tae...

- Ne me sortez pas de telles absurdités.

Ah oui, « Tae » et puis quoi encore, je suis un rat qui parle ?

- Léonie... ton poignet est cassée. Je vais refaire un bandage... Elle entendait des bruits de pas constants.

Il venait vers elle... il venait vers elle.

Ferme les yeux !!

- L-Léonie... je vais te soigner d'accord...?

- Autant mourrir que de me faire soigner par l'agresseur de mon ami.

- J-Je... je n'ai rien fait...

- TU L'AS MENÉ À L'HÔPITAL ! cria-t-elle de rage, les yeux grands ouverts vers lui.

Face à face.

Yeux pour yeux.

Yeux pour yeux

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(『〔<<A suivre...>>〕』)

EYES CONTACT !

Écrit par PilokXel.

- Rat Tae - K.THOù les histoires vivent. Découvrez maintenant