PDV DOFLAMINGOLa nuit avait été très courte pour le corsaire qui, en plus de ses obligations qui le tenait éveillé une bonne partie de la nuit, continuait sans cesse de faire ce fameux cauchemar qui le maintenait en alerte même lorsqu'il pouvait enfin souffler et se reposer.
Il y revoyait sa mère, son père et son frère
Devant lui, plus jeune.
Ils le pointaient du doigt, le blâmant de toutes sortes de choses dont il ne comprenait ni la raison ni le sens.
Il ne comprenait pas pourquoi son père avait fait ce choix. Pourquoi renonçait-il a tout ce qui faisait sa fierté? Ses origines, son sang et son rang étaient bafouées par sa faute et il se devait de les restaurer.Il n'avait de cesse de chercher un remède contre ses ombres du passé. Pour s'en débarrasser.
Mais il ne trouvait rien
Était ce sa malédiction pour détenir tant de choses en ce monde qu'il avait presque à portée de main?Il n'éprouvait cependant pas de regrets pour tout ce qu'il avait fait, pour lui tout ce qu'il possédait était tout à fait légitime et quiconque se mettait en travers de son chemin en payait le prix.
Alors, il fit abstraction de ce mal qui rongeait lentement et vicieusement tout son être, l'emplissant toujours plus de noirceur et se leva silencieusement en remettant correctement ses lunettes.
Pour se changer les idées il retourna à son bureau travailler, ce qui occupa une grande partie de sa journée déjà bien entamée.
Lorsque ce fut l'heure pour lui de prendre une pause, et son corps endolori lui rappela bien qu'il restait une part d'humanité en lui, il marcha jusqu'à la porte pour se diriger machinalement vers la cour intérieure.
Le silence glacial avait pris place alors que le corsaire s'avançait dans les couloirs sous le regard attentif de ses subordonnés. Une légère tension s'installait tandis que le maître des lieux l'ignora.
Ils ne savaient jamais vraiment comment se comporter lors de ces jours où il était de mauvais humeur. Alors ils restaient là quelques instants pour savoir sur quel pied danser avant de l'aborder ou bien ils restaient simplement en retrait de peur de se prendre des représailles.Et Doflamingo arriva enfin à destination.
La, dans la cour intérieure spacieuse et extravagante un canapé trônait au milieu. Il alla s'y installer, comme à son habitude, et les gens aux alentours commençaient à s'afférer pour pouvoir répondre à ses moindres besoins.
Trébol, Baby5 et d'autres de ses compagnons étaient avec lui, discutant de tout et de rien alors que lui n'écoutait pas, perdu dans ses pensées.
Il voyait du coin de l'œil des jeunes femmes à son service se rapprocher, tentant de le séduire utilisant leurs atouts, en vain.Il n'était pas stupide, il savait qu'elles voulaient être dans ses bonnes graces pour avoir ne serait-ce que un peu de son attention et de ce qu'il avait à offrir, ce qu'il pouvait leur apporter.
Mais ce que Doflamingo ne pouvait donner en retour était son cœur.
Il n'était pas une âme charitable et encore moins un gentleman au service de ces dames.
L'amour. Qu'était ce? Pour lui il s'agissait d'un sentiment très vague, inconnu et futile.
Ces vies insignifiantes ne valaient rien pour lui
Ce n'était que du bétail qu'il changeait dès qu'il n'en trouvait plus l'utilité.
Alors donner de sa personne pour quelqu'un était bien la dernière chose qu'il ferait. Cela ne ferait que retarder ses projets.
Et leur donner de l'importance ne ferait qu'accroître sa faiblesseDoflamingo était un être né pour régner impitoyablement sur ses sujets, dépourvu de sentiments, ce qui lui permettait d'être obéit sans résistance et d'apporter la paix, du moins c'est ce qu'il pensait.
Et il n'était loyal qu'à ses compagnons les plus chers. Sa seule famille.
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Only time will tell [One Piece]
RandomC'est pas vrai! Où est-ce que je viens encore d'atterrir...? des pas précipités se firent entendre, je me retournais pour voir qui pouvait bien faire ce boucan insupportable. 1..2..3..10..! Mais attendez...ils sont combien?! La seule chose que je sa...