trente-cinq

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@Éphémère Production

Je devais aller à l'hôpital pour un rendez-vous avec mon médecin celui qui s'occupe de mon bébé. J'étais plus trop bien, je voulais juste qu'il sorte j'étais fatiguée . Carrément il y avait des dîners j'y allais même plus tellement j'étais fatiguée . Je mets un jogging de Jaahi et j'attends mon taxi. Après avoir accouché, je dois grave acheter une voiture parce que payer des taxis c'est super-chiant . Le taxi vient d'arriver, je prends mon sac et sors .

(...)

Je viens de sortir de l'hôpital, il m'a dit de beaucoup me reposer parce que le bébé commençait à sentir mon stress . J'étais trop dégoûtée, je commençais à marcher . Je voulais pas prendre de taxi, il ne fessait pas froid d'ouf en plus donc c'était carré pour moi . Je mets mes écouteurs et commençai à marcher, je rentre dans une ruelle qui était grave vide j'étais toute seule limite . Je m'arrête net, je sens une nouvelle fois cette présence . Je commence à marcher vite mais c'était impossible, elle était toujours là . D'un coup je me retourne et je vois qu'il y a personne et là d'un coup je sens une main sur mon cou . Tout c'est passé rapidement, je me retrouve le ventre par terre .

Je hurle de douleur , la personne me retourne . Je ne voyais pas son visage, d'un coup il y avait plusieurs personnes.

- S'il vous plaît ne me faites pas de mal !

...- Ta gueule .

Et de là il commence à me frapper, je ne comprenais rien du tout. . Au début j'essayais de me défendre mais c'était peiné perdu. Ils étaient plus forts que moi, j'essayais quand même de protéger mon ventre mais c'était quand même impossible. J'étendais juste des :

«  son ventre. , son ventre ».

Je comprenais pas ce qui se passait, ils ont commencé à frapper sur mon visage, je me suis laissé faire . Peut-être c'était mon jour, il a été sûrement tant que je parte d'ici . Qui va pleurer ma mort ? Mon père ? Ma mère ? Personne donc je ne me suis laissé faire.

...-Bonne nuit Ninette.

(...)

Jaahi .

- Elle répond pas .

Mohamed - Elle te trompes sûrement.

- Nique ta mère W'Allah tu parles de ma femme là .

Il était mort de rire . Normalement elle répond mais là je sais pas.

Mohamed - Non tranquille , elle doit sûrement dormir . Elle est fatiguée miskina .

- Ouais sûrement . Je vais y aller là en plus . Ton fini même ?

Mohamed - Ouais j'ai fini .

On se lève et on sort de la salle de sport .

- Vas-y on s'attrape la pute .

Mohamed - Je vais dire à Dorcas .

Je lui fais un doigt d'honneur . Et je monte dans ma voiture. , j'avais faim donc je passe au grec pour manger un petit truc.

Je parlais vite fait avec les mecs et ensuite je suis rentré . J'ouvre la porte et enlève mes chaussures .

- Princesse ?

Je regarde dans la cuisine, salon personne . Je regarde dans la chambre où elle dort en ce moment , elle n'était pas là . Je monte en haut au cas où mais elle n'était pas là, je regarde sur mon téléphone il était 20h30 . Elle m'avait envoyé un message pour me dire qu'elle allait chez son docteur et qu'ensuite elle va rentrer . Elle doit sûrement être chez son frère, je vais me doucher et je verrai après .

(...)

En sortant de la douche, elle n'était toujours pas là . Le par contre se commence à monter, je comprenais par c'n'était pas son délire de ne pas répondre au téléphone . La gadji a toujours une batterie externe dans son sac avec son chargeur . Je descends en bas et je m'assois sur le canapé, j'appelle Yumna mais elle me dit qu'elle ne l'a pas vu de la journée . W'Allah je commençais à voir flou ce n'était vraiment pas normal . Elle n'était pas chez son frère impossible, je continuais quand même à l'appeler mais directe messagerie .

- Il y a Rabbi par ma fille .

Mon téléphone sonne, c'était un numéro que je connaissais pas .

- W'Allah Ninahsah dernière fois tu fis ça ...

...- Bonsoir monsieur Saïd c'est l'hôpital.

- L'hopi quoi ?

...- C'est l'hôpital on vous appelle pour le cas de madame Saïd .

- Comment ça le cas de Ninahsah ? Où est-elle ?

...- Un passager l'a retrouvé dans une ruelle inconsciente.

- Quoi ? Qu'est-ce que tu baves ?

...- Elle est hospitalisée ici, venez .

Elle raccroche .

J'ai cru rêver, Ninahsah . Ma femme a l'hôpital ? Je passe mes mains sur mon visage er court dans la voiture . Tant que je ne l'ai pas vu, j'y croirais pas

NINAHSAH Où les histoires vivent. Découvrez maintenant