Chapitre 25

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— Tu es comme un caillou dans ma chaussure. Je secoue mon pied, je crois que tu es parti, mais tu es toujours là.

— Ne marcher pas n'importe où. Met-il ses mains derrière la tête.

T'as raison, empire la situation. Abruti.

— Ce petit caillou, j'ai bien envie de l'écraser.

— Vous ne pouvez pas le caillou est tenace. Je ne peux m'empêcher de riposter.

— Et toi, pour une fois, je n'ai pas besoin de te courir après. Tu viens à moi, comme une gentille fille.

Je fronce des sourcils. Sérieusement ? Ma mère m'a encore porté disparut pour que je rentre ?

— Alors. Finit-elle par ouvrir un dossier après s'être assise. Utilisation illégale d'une arme à feu, intrusion dans une propriété privée, destruction de biens. En quelques jours tu n'as pas chômé.

— Ne comptez pas sur moi, pour balancer quelqu'un.

— Je sais que ta cervelle d'ado n'a pas l'habitude mais j'aimerais qu'on parle d'un grand inconnu : ton avenir. Tu te vois, dans six mois, à la prison pour mineurs de Waderboro ?

— Il n'ira pas. Croisais-je les bras sûr de moi. J'y veillerais.

— Et toi Aïkida. Seize avis de recherches, trois déclarés comme des fugues, neuf effractions dont je ne citerais pas chaque composé et dix délits de fuite en tout genre. Ça commence à faire beaucoup tu ne crois pas ?

— Ce n'est pas mon meilleur score. Haussais-je les épaules évitant les regards de JJ. Le mois est pas finit.

Elle soupire ne cherchant pas à répliquer.

— Qui a essayé de t'étrangler ?

Je pose instinctivement ma main sur mon cou, en me réveillant ce matin, mon cou était violacé ayant parfaitement la trace des mains à Rafe. Avec mon arcade sourcilière gonflée et bleue.

Voyant que je ne répondrais pas, elle attrape des feuilles qu'elle nous pose devant nous. Un frisson de peur me traverse. C'est les deux camés qui ont voulu nous tuer.

— Ma question est simple : est-ce que vous les connaissez ?

Je ne réponds pas sinon je sais que je ferais une gaffe et je ne sais pas si je dois dire la vérité ou non.

— Ils se sont introduits chez John B et ils nous ont poursuivis dans le marais.

Je jette un coup d'œil dans sa direction. On joue la carte de l'honnêteté ?

— À part ça, on ne sait pas qui ils sont.

Je me mords la lèvre inférieure. Ah non, ce n'est pas la bonne carte.

— Voici une photo plus récente.

Une fois les photos devant mes yeux je les détourne aussi vite. Les fermant aussi fort que possible. Ils sont horriblement amochés. Et horriblement mort.

— Quelqu'un les a harponnés, puis les a utilisés comme appâts. Pour qui, à ton avis, les requins ? La mauvaise nouvelle : celui qui a tué ces deux hommes court toujours, et j'ai de bonnes raisons de penser que sa prochaine cible est votre ami John B. Oh et Aïkida, je sais ce que tu fais de tes journées depuis quelque temps.

Ben pas exactement sinon elle ne serait pas en train de nous poser des questions.

— Vous pensiez être les seuls à rechercher le Royal Merchant ?

Je tic à sa question, je relève la tête vers elle qui fixe JJ droit dans les yeux.

— Hé oui, je suis au courant aussi.

— Écoutez shérif Peterkin, je vous promets qu'il a lâché l'affaire.

Ses promesses sont-elles toujours des promesses fausses, du vent ?

— Ça c'est toi qui le dis. J'essaie juste de vous protéger. Si vous convainquez votre ami commun de venir me parler, on verra si on peut t'éviter Wadesboro.

Elle finit par claquer la porte derrière elle. Je souffle de soulagement. Heureusement qu'elle ne sait intéresser qu'à JJ, jamais je n'aurais pu mentir aussi bien. Même si je mens quand c'est nécessaire.
JJ a la tête baissée, je peux imaginer les rouages de son cerveau fonctionner à toute allure.

— JJ...

— Alors ? Me coupe-t-il. Dix-neuf fugues ? Rien que ça ? Je ne te parle même pas des délits de fuites.

Je me gratte le bras gênée.

— En fait, soit c'est des fugues, soit je faisais le mur. Mais dans tous les cas ma mère finit par le voir donc pour que je revienne, elle fait appelle au shérif... Et pour les délits de fuite tu n'as rien à dire.

— Ben t'est la pro apparemment, comparé à toi je suis un novice.

— Bref, tu vas faire quoi pour Waderboro ?

— Rien.

— Comment ça rien.

— John B croit en cette chasse au trésor. Je ne lui demanderais pas de venir ici.

Je ferme les yeux quelques secondes.

— Je t'aiderais, je plaiderais envers ma mère.

— Ta mère déteste les Pogues non ? Et à ce que je sache, elle n'est pas au courant que tu es avec nous.

Peterkin finit par revenir et nous ordonne de la suivre. Lorsque nous arrivons à l'accueil ma mère me lance le regard le plus noir qu'elle a en stock.

— Si elle n'était pas au courant maintenant, elle l'est. Soufflais-je.

JJ ce dirige vers un homme qui lui ressemble, juste quelques traits.

— Vous êtes son tuteur ?

— Pire que ça, son père.

Enfoiré. Devant son fils en plus.

— L'audience est dans deux semaines. En cas d'absence, vous perdez la caution.

Je n'écoute plus à cause de ma mère.

— Que faisais-tu avec cet... ce cafard ?!

Je soupire sans lui répondre. Jamais je n'aurais le dernier mot. Je me tourne vers JJ. Sa tête est baissée et ses yeux regardent partout sur le sol.

— On y va ! Bouge !

Je sursaute au ton qu'a prit son père.

— Attendez. Intercepte ma mère avant qu'ils ne franchissent la porte.

L'homme se retourne vers ma mère et j'ai l'impression qu'il va la frapper.

— Quoi ?

— Je ne veux plus que votre fils soit avec ma fille. Il l'influence et ce n'est pas du tout dans le bon sens. Je vous prierais de lui apprendre les bonnes manières et de côtoyer des personnes de son... rang. J'imagine sans mal que c'est lui qui lui a fait ses marques. Grimace-t-elle.

Non mais de quel droit elle ose dire ça ! Je suis pratiquement sûr qu'elle a empirer les choses.

— Je vais lui apprendre soyez en sûr.

J'ouvre une demi seconde les yeux en grand. JJ ne se tourne même pas vers moi et ils sortent tous les deux.

Outer Banks - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant