Outer Banks - Tome 1

Chapitre 48

   Après avoir sorti JJ du jacuzzi et l'avoir mis dans le lit de John B, Kiara et Pope sont partis s'assurant que leurs ami soit bien installé. Je leurs ai assuré que j'allais m'occuper de lui si jamais il venait à régurgiter l'alcool ou autre. Ils m'ont dit qu'ils reviendrait demain pour voir comment il allait.

   Je ne suis pas sûr qu'ils ont eu la meilleure idée du siècle en laissant une fille et un garçon mentalement instable seuls. Ensemble. Mais bon, on verra bien ce que sa donnera si JJ se réveil mais là depuis une petite heure il est bien parti dans les bras de Morphée.

   Une douce brise d'été frôle ma peau me faisant fermer les yeux quelques secondes. Je suis actuellement assise sur les marches du perron, observant les étoiles. Cherchant par la même occasion quelle étoile est mon père. Je soupire de contentement puis j'ouvre à demi mes yeux lorsque j'entends du bruit derrière moi, la seconde d'après une masse s'assoie à mes côtés.

— Coucou beauté. Dit-il d'une voix fébrile.

   Oh, il n'a pas décuvé.

— Hey, comment tu te sens ?

— Comme quelqu'un qui à la plus belle femme à ses côtés.

   Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel en souriant.

— Tu as envie de vomir ?

— J'ai seulement envie de t'embrasser.

   Mes joues prennent tout de suite des couleurs.

— La drogue te réussit mieux que l'alcool.

— Tu préfères que je boive ou que je fume ?

— Aucuns des deux. Avouais-je d'un murmure.

— Eh, il attrape mon menton puis me fait tourner la tête vers lui, est-ce que tu as recommencé ? Demande-t-il soudainement soucieux.

   Je fronce légèrement les sourcils.

— Là...

   Il pose un doigt sur ma cuisse. J'essaye de baisser la tête honteuse mais il la retient entre ses doigts.

— On n'a qu'à ce promettre un truc okay ? Tu arrêtes de te brûler et j'arrête de fumer.

— Plus facile à dire qu'à faire pour toi...

— Tu ne m'en crois pas capable beauté ?

— Tu es capable de tout JJ... Surtout si tu t'en donne les moyens.

   La distance entre nos deux visages est faible, très faible. Ses yeux regardent les moindres détails de mon visage.

— Je suis désolé.

— De ?

— J'ai été un con cet après-midi.

— Tu voulais juste faire plaisir à ta famille. Reprenais-je ses propos.

   Il secoue légèrement la tête de gauche à droite. Ses cheveux blonds suivent le mouvement, il plonge son regard dans le mien sans me lâcher une seule seconde.

— Pas ça. Je ne regrette pas. Je te demande pardon parce que j'ai été un connard avec toi, je ne pensais pas se que j'ai dis...

   Il me lâche le visage, puis regarde les marches devant lui d'un regard coupable.

— Eh, JJ, posais-je une main sur son épaule, je ne t'en veux pas, après tout je sais que je reste une Kook, une satanée Kook, rigolais-je, arrête de t'en vouloir pour si peu.