Chapitre 45

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— Bienvenue au paradis des camés.

— Ça ne me plaît pas tout ça.

   JJ coupe le moteur lorsqu'il se retrouve devant chez le dealeur.

— Pourquoi on est chez Barry ? Demande John B lasse.

— J'en ai pour une seconde.

   Le blond descend du vanne alors que nous ne bougeons pas.

— Où tu vas ?

— Je suis Justice.

Je me penche près de Kiara et Pope.

— Arrête tes conneries Batman et remonte dans la batmobile. Tentais-je de le retenir.

Il m'ignore royalement. Enfoiré.

— Vous avez compris vous ? Questionne Pope regardant par où JJ est entré.

— Quelqu'un devrait.... Suggère Kiara sans finir sa phrase pour autant.

— J'ai compris. Souffle John B en descendant.

Après deux minutes je descends à mon tour.

— Tu fais quoi ?

— Je rejoins les garçons.

Je traverse les quelques mètres qui me sépare du porche et je gravis les trois marches avant de pénétrer dans la maison.

— Arrête tes conneries, Kida à assez souffert comme sa ne lui rajoute pas des problèmes avec se camé !

— C'est aussi pour lui rendre justice.

— Elle a pas besoin de frique mais de toi la. Fait pas de connerie mec, si tu continues comme ça tu vas finir comme ton père.

Je n'entends plus que des habits froissés, je décide de me montrer. Lorsque mes yeux me montrent JJ tenir le cole de John B je m'empresse de les rejoindre.

— Attention à ce que tu dis.

— JJ lâches le s'il te plaît.

Il ne m'adresse pas un regard continuant à fixer son meilleur ami.

— Tu n'en as pas marre ?

— C'est pas le problème.

— Moi, si c'est mon problème.

Je pose une main sur celle de JJ qui tient le tee-shirt du brun. Instantanément sa main lâche le tissu. Ma peau frissonne mais je ne dis rien continuant à le tenir.

— JJ arrête tes bêtises s'il te plaît. N'en vient pas au main avec ton meilleur ami.

— Tu préférais que je tabasse Barry ?

— J'aimerais que tu arrêtes simplement de te comporter comme un con avec lui. Désignais-je John B du menton. C'est pas ton ennemi.

Je n'arrive pas à déceler ce qu'il y a dans ses yeux à se moment précis.

— Toi aussi t'es contre moi ?

Je lève les yeux au ciel croisant mes bras.

— Et tu vas en faire quoi de cet argent ? Appart rembourser ma mère et t'endetter avec Barry je ne vois rien d'autre.

— Oui parlons-en de ta mère, je croyais que tu m'aiderais non ? C'est pas ce que tu m'avais dis ? Ça traîne sûrement parce que je ne suis pas un Kook. Je pensais que tu étais pas cette petite bourgeoise qui pense qu'à son nombril. Mais surprise, tu n'es pas le nombril du monde princesse. Réveille-toi les comptes de fée reste des histoires racontées à des Kooks dans ton genre et elles n'existent pas. Plus rien ne m'étonne venant d'une Kook de toute façon. Kook un jour, Kook toujours.

Outer Banks - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant