Outer Banks - Tome 1

Chapitre 52

— On arrive flingue à la main, on le fait supplier à genoux, on emporte le plus d'or possible et on se tire. Explique son plan JJ tout en chargeant l'arme.

— On prend la mer. Semble approuver John B qui met son clignotant.

— On attend le calme. Continue Kiara.

— Direction Cuba. Ajoute Pope.

— Et go prendre de grosse vague sur nos planches de surf. Terminais-je.

— Cuba ? Non, Xcalak, le joyau du Yucatán. Des homards géant, des mangues et ils ont aucun mot pour dire argent là-bas. Finit de charger le blond.

— Tant qu'il y a des vagues ça me va. Haussais-je les épaules.

— Tu es vraiment une Pogue toi. Sourit JJ mais je l'ignore tournant ma tête vers l'extérieur.

Du coin de l'œil, je vois Pope lui faire des signes.

— Elle boude c'est rien.

Je lui frappe son pectoral.

— Ferme-la pauvre tache.

Kiara se retourne pour nous regarder.

— Moh, elle croit me faire mal la naine. M'ébouriffe-t-il les cheveux. Pourquoi il ne me prend pas au sérieux quand je l'embrouille ?

— Arrête je ne suis pas petite ! Repoussais-je sa main.

— Pourquoi elle boude ? Questionne John B.

— Je ne boude pas c'est juste JJ qui fait son jaloux.

— Eh je suis pas jaloux.

Je lève les yeux au ciel.

— T'appelle sa comment ta crise de jalousie alors ?

— Je l'appelle pas, c'est plus court.

Il lâche son flingue vers Pope et d'un mouvement il me fait tomber sur lui.

— Arrête de lever les yeux au ciel c'est trop sexy. Chuchote JJ près de mon oreille pour que je sois la seule à entendre, j'en rougis.

Il passe ses mains sur mon ventre alors j'explose de rire et je me tortille dans tout les sens.

— JJ ! JJ ! Arrête ! Ahah ! Arrête ! Je vais te tuer ! JJ !

Au bout d'un long très long moment pour moi, il s'arrête enfin alors je peux reprendre ma respiration.

— C'est quoi le plan ? Entendis-je.

Je me redresse, j'avais oublié qu'ils étaient là eux.

— Kida.

— Mm ?

— Désolé.

— Mm... Lui accordais-je sans lui montrer que je l'écoutais réellement.

— Arrête, déjà que mon ego en prend un coup. J'ai l'impression d'être un canard avec toi.

— Le vilain petit canard alors. Esquissais-je un sourire.

Ses doigts viennent prendre mon menton pour que je le regarde.

— J'aime te faire sourire.

C'est beaucoup trop niant niant, il est devenu un canard en douze heure je crois.

— Tu es un idiot JJ Maybank.