CHAPITRE 8.

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Alors que je sentais quelque chose bouger dans mes bras, j'ouvre doucement les yeux lorsque deux petites mains se posent sur mes joues.

- Coucou toi. Dis-je en embrassant l'une de ses petites mains potelées

Il me sourit en se frottant les yeux, je me redresse légèrement en me posant sur mes coudes, lorsque je détaille la pièce, je remarque que je n'étais pas dans ma chambre, mais bel et bien dans celle de Tarik.

Lorsque je m'en rends compte, mes joues s'empourpre de rouges, honteuse d'avoir pénétrée dans son intimé sans sa permission.

- Tu veux aller déjeuner mon cœur ? Dis-je en m'asseyant

Il hoche la tête sans me répondre, je me lève donc du lit avant de le prendre dans mes bras. Et c'est encore habillé comme la veille que je sors doucement de la chambre, je passe doucement au salon ne voulant pas réveiller Tarik qui devait surement encore dormir, lorsque je le vois bel et bien endormi dans son canapé, très peu couvert par sa couverture qui me dévoile son torse musclé. Je m'empresse de fermer la porte du salon en allant vers la cuisine.

- Que veux-tu manger mon cœur ? Dis-je en lui préparant son biberon de chocolat habituel

- Des gâteaux comme papa. Me dit-il lorsque je lui donne son biberon

- Il prend quoi papa ?

- Du pain et du chocolat dessus.

- Des tartines ?

- Oui, je crois.

- Je te prépare ça de suite.

J'attrape le pot de Nutella qui était dans l'une des étagères puis du pain de la veille avant de le faire griller légèrement, j'en fais quelques-unes pour Tarik que je pose sur un plateau avant de lui faire son café en même temps que le mien. Je pose une feuille de papier essuie-tout. J'attrape ma tasse de café fumante tout en regardant Naël manger son petit-déjeuner.

- C'est bon ? Demandai-je en le souriant

Il lève la tête vers moi, la bouche remplit de chocolat, je rigole légèrement en lui essuyant délicatement la bouche. Je lui souris gentiment avant d'attraper l'élastique que j'ai autour du poignet pour m'attacher les cheveux dans un chignon désordonner. Lorsque je relève les yeux, je remarque que Tarik était adossé contre l'encadrement de la porte.

- Salem. Dit-il d'une voix rauque en me souriant légèrement

- Bonjour. Dis-je en lui souriant a mon tour

Naël se retourne vivement avant de se mettre sur ses pattes et courir dans les bras de son père, lui faisant un bisou chocolaté, je rigole légèrement puis sourit tendrement, admirant leur complicité et leur amour.

- Je suis désolée d'être entrer et d'avoir dormi dans ta chambre, ça ce fait tellement pas, en plus tu as dormi sur le canapé, mais Naël a fait des cauchemars hier et ta chambre était la dernière des solutions.

- C'est rien t'inquiète, dans tous les cas, je t'aurais pas laissé dormir sur l'canap'.

Je lui souris légèrement avant de rigoler.

- T'as du chocolat, là. Dis-je en lui montrant sa joue droite

- Là ? Demande-t-il en touchant sa joue gauche

- Nan, là, attends.

Je m'approche de lui avant de me poster juste devant, a quelques centimètres de son visage, je prends l'essuie-tout que j'avais dans les mains avant d'essuyer sa joue rugueuse.

- Voilà, là, c'est mieux. Dis-je en le regardant dans les yeux, sans avoir pris la peine de reculer

- Ouais. Souffle-t-il en passant sa langue sur ses lèvres pulpeuses

Mon souffle se coupe alors qu'avec mes yeux je redessine les contours de ses lèvres, alors qu'il fait un pas pour se rapprocher de moi, je lève la tête en le regardant dans les yeux.

- Papa ! Nanaya' elle a fait t'es gâteaux que tu manges le matin. Nous coupe Naël tandis que son père pose un baiser sur la commissure de mes lèvres

Je me recule légèrement en reprenant mon souffle qui c'était couper, je m'appuie sur le plant de travail en attrapant ma tasse des deux mains.

- Ah ouais ? Ci-mer Ana'. Dit-il en me regardant dans les yeux

Je souris avant de prendre ma lèvre entre mes dents, devenant complètement folle de savoir qu'à quelques secondes près, j'aurais eu l'honneur de gouter à ses lèvres, mais malheureusement ou heureusement, Naël nous à couper au bon moment. Je me mords la joue en sentant mes joues s'empourprer de rouge en ne sachant pas ou en sachant pertinemment ce qu'il allait se passer si le petit Naël ne nous aurait pas coupé.

- T'inquiète, c'est normal. Dis-je en le regardant en biais

Je passe une mèche rebelle derrière mon oreille avant de reprendre ma tasse des deux mains et d'en boire une gorgée.

- Je vais bientôt y aller moi.

- T'sais que tu peux rester hein.

- Oui, mais je ne vais pas vous déranger plus, tu me dis quand je dois garder Naël.

- Comme tu le sens. Dit-il en s'asseyant le regard braquer sur moi

grâce à toi mon cœur ne sera pas toujours vide. - ademoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant