grâce à toi mon cœur ne sera pas toujours vide. - ademo

CHAPITRE 2.

Les mains plongées dans l'évier remplie de vaisselle, mon téléphone se met à sonner, je m'empresse de ressuyer mes mains sur un torchon avant d'attraper mon téléphone, mais il s'arrête de sonner à la seconde où je l'ai attrapé. Je regarde qui m'a appelé, mais je fronce les sourcils en voyant un numéro inconnu. Je repose mon téléphone, mais la sonnerie retentit une seconde fois, et en me souvenant que le cousin de Lucas devait me contacter je me jette sur mon téléphone et répond directement.

« - Oui allô ? Dis-je d'une petite voix

- Salem, t'es bien Anaya ?

- Oui, c'est bien moi.

- Ok, Lucas m'a dit que t'était partante pour garder mon fils, c'est vrai ?

- Oui, c'est ça.

- Ok, t'es dispo' quand pour qu'on s'voit ? C'est mieux de se voir en vrai que d'parler au tel'.

- Oui je comprends, sinon je suis dispo' toute la semaine.

- Ok, on peut se voir dans une heure ?

- Ouais, c'est bon pour moi.

- Vas-y, j't'envoie l'adresse par message.

- Ok.

- Vas-y, Salem. »

Il raccroche sans même m'avoir laissé le temps de rétorqué. Mon regard tombe vite sur ma tenue, je suis encore en pyjama et pas coiffer, je cours jusqu'à ma salle de bain avant de me glisser sous l'eau chaude, je me lave rapidement avant de mettre une serviette autour de ma poitrine.

Je rentre dans ma chambre avant de m'asseoir sur mon lit.

En regardant mes affaires attentivement, j'opte pour un jean bleu claire taille haute large accompagné d'un joli pull noir rentrer dans mon pantalon, j'attrape une paire de bottine à gros talons. Je ne prends qu'une petite veste puis mon sac avant de descendre les marches de mon immeuble après avoir claqué la porte de chez moi.

En entrant dans ma voiture, je regarde mon téléphone pour être certaine qu'il m'a bien envoyé l'adresse, je pose mon sac et mon manteau sur le siège passager, puis démarre rapidement avant de m'engouffrer dans les embouteillages parisien. Et ce n'est qu'après plusieurs longues minutes que j'arrive dans une rue calme de Paris, de jolies façades se dresse fièrement devant moi.

Bien heureusement je trouve une place rapidement et non loin de l'immeuble qui m'as été indiqué, je souffle un bon coup avant d'attraper mon sac et mon manteau, je claque la portière de ma voiture avant de m'avancer de quelques pas de l'immeuble.

La rue est complètement déserte, je suis donc contrainte d'attraper mon téléphone pour cliquer sur le dernier numéro qui m'a appelé, je souffle une dernière fois avant de coller mon téléphone a mon oreille.

" - Ouais allô ?

- oui allô, hum... Je suis en bas.

- Vas-y, bouge pas j'arrive.

- D'accord. "

Comme pour la première fois, il raccroche sans s'attarder, ni même savoir si j'avais quelque chose à rétorquer, chose qui me fait ricaner doucement. J'attrape de mes deux mains les lanières de mon sac, tellement fort que mes phalanges en deviennent blanche, je suis complètement stressé a l'idée de ne pas être a la hauteur de ses attentes, car malgré le fait que j'étais réticente au début, je me suis faite a l'idée de garder ce petit bout de chou qui n'est autre que le neveu de mon meilleur ami. Je souffle une nouvelle fois pour évacuer tout stresse pour ne dire ou faire aucune bêtise.

Je me retourne brusquement en entendant des bruits de pas derrière moi, je reste quelques secondes interdite. L'homme qui se trouve devant est à couper le souffle, c'est un homme assez grand, aux cheveux longs et foncés, des yeux foncés, des lèvres remplie, des muscles joliment dessiner en dessous de son pull noir. Mon regard le scrute méticuleusement, habillé d'un simple jogging Adidas de couleur prune, des baskets noirs que je présume être des Airs Max 90 noirs.

- C'est bien toi Anaya ? Retentit sa voix grave

Je relève subitement les yeux vers son visage pour tomber directement dans ses prunelles foncées, j'humecte mes lèvres en serrant un peu plus mon sac de mes mains.

- Oui, c'est moi. Dis-je en lui souriant timidement

- Moi, c'est Tarik, j'suis le cousin de Lucas. Avoue-t-il, tandis que je hoche la tête toujours en le regardant.

- Bon, tu me suis on monte chez moi ? Ça sera mieux pour parler. Me demande-t-il gentiment

- Oui, je te suis. Dis-je en lui souriant tout en sentant mes joues chauffer

Il se tourne après m'avoir regardé une dernière fois avant de s'engouffrer dans son hall, je le suis au pas, montant les marches derrière lui et c'est après deux étages monter qu'il s'arrête avant d'ouvrir l'une des deux portes en face de nous, il m'invite a entrée, je m'empresse de rentrée chez lui, je retire mes chaussures en le voyant partir dans une autre pièce. Je me dépêche de le rejoindre, mon regard balaye la pièce rapidement, un salon joliment décorer, constituer principalement de noir, de blanc et quelques touches de couleur.

- Comment ça c'fait que tu veux faire la nounou ?

- Je cherche un travail de jour pour compléter mon travail de nuit, et Lucas m'a dit que tu cherchais quelqu'un pour garder ton fils. Avouais-je en souriant

- Tu travail dans quoi ?

- Je travaille à l'hôtel, j'y vais pour vingt-deux heures trente et je repars pour trois heure et demie, je suis donc libre toute la journée, du coup, au lieu de rien faire, autant travailler la journée.

Durant mon monologue, je le vois me regarder bizarrement en fronçant les sourcils, il frotte sa barbe tout en me détaillant méticuleusement.

- Tu fais quoi dans l'hôtel ? Demande-t-il plus sèchement

- Oh... Je suis hôtesse d'accueil, donc je gère tout ce qui réservation des chambres, les arriver des clients, donc les accueillir, leurs données les cartes de leur chambre tout ça.

Son visage qui était auparavant crispé, se radoucit instantanément, je fronce les sourcils a mon tour, comprenant ce que lui n'avait pas compris.

- Nan, je ne réserve pas les chambres pour des services, je les loues juste pour leur séjour. Dis-je d'un ton un peu plus dure

- Ouais, souffle-t-il, ça peut prêter à confusion.

- Pas tellement, mais bon. Que veux-tu savoir d'autres ?

Il ne me répond rien, mais continu à me fixer, me scrutant de haut en bas, je sers un peu mon sac contre moi quand son regard fut oppressant, je relève les yeux vers lui, lui faisant face.

- Demain t'es libre ?

- euh... Je... Oui pourquoi ? Dis-je en rougissant

- Demain aprèm j'ai un gros rendez-vous que je peux pas louper, j'aimerais que tu gardes mon fils pour voir si ça colle avec lui, vous passer l'après-midi ensemble et il me dira s'il t'aime bien ou non, et moi ça me laisse le temps de voir si j'peux te faire confiance ou non.

- Euh, ouais, je dois être là pour quelle heure ?

- Tu peux être là pour midi ? Tu vous fais à manger et moi comme ça, ça me laisse du temps pour aller chercher mon reuf' et d'êtres sûr de pas être en retard. Donc midi, c'est bon pour toi ?

- Ouais, je serais là pour midi. Dis-je en souriant avant de me lever, prête à partir