CHAPITRE 51.

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Assise sur le canapé du salon, avec Naël sur les genoux, je glisse mes mains dans ses petites bouclettes alors qu'il est concentré sur le film qui passe à la télé.

Il n'est pas tard, pourtant il fait déjà presque noir, ce qui annonce que Tarik ne devrait pas tarder à arriver. En ce moment, Tarik essaye de pousser son travail au maximum pour rester avec moi le plus possible et être présent pour la grossesse, mais le boulot le rappel toujours à l'ordre.

Naël s'allonge un peu plus en posant sa tête sur mon ventre, mais due au volume, il n'y arrive pas et se redresse en me regardant, les sourcils froncés.
Il soulève mon pull avant que sa bouche ne forme un « o » parfait.

- Mais ? Maman, t'as un gros ventre ! S'exclame-t-il sous le choc

C'est vrai que Tarik et moi avons préférés garder la grossesse cacher pour être sûr qu'il n'y est aucune complication et que personne de notre entourage sois déçu. Personne n'est au courant à l'exception de Mess qui a vu mon gros ventre en arrivant à l'improviste à la maison.
Mais ce qui m'a touchée, c'est qu'il m'a pris dans ses bras en me félicitant et en me remerciant de devenir tonton. Et ce serait mentir si je dirais que je n'ai pas lâché une petite larme.

- Alors déjà, si maman a un gros ventre, c'est normal. Maman a un tout petit bébé dans le ventre.

- Pff, tu racontes n'importe quoi, les bébés, ils arrivent pas comme ça.

- Mais si mon cœur, je ne te mens pas.

Serte, je ne suis qu'à quatre mois de grosses, mais mon ventre est tout de même bien arrondi et prend un peu de place, mais j'arrive tout de même à le cacher avec des gros pulls ou de bonnes vestes.

Rapidement, la porte d'entrée se fait entendre, ce qui annonce que Tarik est enfin arrivé. Il arrive quelques minutes plus tard dans le salon, et à peine un pied posé dedans, Naël se jette sur lui en criant.

- Papa, maman, elle me dit que des bêtises depuis tout à l'heure. Elle arrête pas de dire qu'il y a un bébé dans son ventre, mais c'est pas vrai !

Tarik le prend dans ses bras avant de s'installer à côté de moi, non sans me faire un bisou au passage.

- Regarde. Dit-il à son fils en soulevant mon haut. Si maman, elle a gros ventre, c'est parce qu'il y a ton petit frère ou ta petite sœur dedans. Maman, elle t'a pas fait de blague.

- Je vous crois pas. Comment le bébé, il serait arrivé dedans alors ?

Tarik me regarder avec un sourire en coin, me lançant un regard qui veut tout simplement dire « tu te démerde, ça, c'est tes conneries ».

- C'est juste qu'il y a une petite graine qui a poussé dans mon ventre, et ça a donné ton petit frère ou ta petite sœur.

- Papa, c'est vrai ? Demande Naël avec une drôle d'expression sur le visage

- Oui mon fils.

- Mais moi, je veux pas avoir une petite graine dans le ventre !

Je rigole franchement avant de le prendre dans mes bras.

- Tu peux pas avoir une graine dans le ventre mon cœur. C'est que les mamans.

- Ah ouf ! Mais du coup, on la voit quand ma petite sœur ?! Dit-il enjoué

- Il faut encore attendre quelques mois fils.

- Mais c'est loong !

- Et qu'est-ce qui te fait dire que ça va être une petite fille ?

- Bah, c'est sûr hein.

- Tu veux voir une photo du bébé ? Demandé-je en lui faisant un câlin

- On peut ?!

- Ouais attends. Dit Tarik en se levant pour aller chercher mon sac à main

Il fouille quelques secondes avant de le tendre l'échographie.
Je l'attrape avant de la tendre à Naël, lui montrant du doigt ou de trouver le bébé.

- Mais elle est toute petite. Dit-il avec les yeux brillants

- Eh oui, mais tu verras à chaque photo, elle va grandir un peu plus.

- C'est vrai ?! Et c'est quand qu'on va avoir la prochaine photo ?

- Dans deux semaines. Réponds son papa. Et c'est là qu'on va savoir si c'est une fille ou un garçon, c'est ça ?

- Oui, on sera si Naël a raison ou pas.

- Moi, je suis sûr que ça va être une fille.

- Tu la protègeras si c'est une fille ? Demande Tarik a son fils

- Bah oui, aucun garçon l'approchera.

- Tarik ! Regarde ce que t'est en train de lui mettre dans la tête. N'écoute pas ce que papa te dit mon cœur, tu la protègeras, mais que du danger, pas des garçons.

- Surtout des garçons. Chuchote Tarik a l'oreille de son fils

- Tu me désespères Tarik. Avoué-je en soufflant

grâce à toi mon cœur ne sera pas toujours vide. - ademoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant