CHAPITRE 26.

2.8K 89 2
                                    

Assise sur la chaise de l'accueil le visage appuyé contre ma main, j'avais le regarde perdu dans le vide, je n'étais pas sûr d'aller bien comme je n'étais pas sûr de ne pas aller bien. Toutes mes émotions étaient mélangées pour former une association bizarre.

J'avais comme un manque quelque part dans mon corps, et je faisais semblant de ne pas savoir d'où il provenait, par qui il était provoqué. Pourtant, je m'étais promise de ne plus pensais à lui, que je n'avais plus rien à voir avec lui, jusqu'à ne plus vouloir entendre son prénom.

Et plus le temps passait, plus je le réconfortais dans l'idée que ce n'était pas normal de réagir comme je le faisais. S'il était une personne comme une autre, j'aurais réussi à l'oublier sans grande difficulté, mais là, c'est n'est pas pareil. Chaque chose me rappelle un truc de lui, et cette sensation est horrible.

C'est comme ci le jour où j'ai claqué la porte de chez lui en le faisant partir de ma vie, quelque chose était parti avec lui. Mais ce n'est pas normal !

Je ne devais pas ressentir ces choses, du moins je ne voulais pas.

- bah Anaya ? Ça ne va pas ? Me demande une petite voix dans le hall de l'hôtel.

Je lève la tête vers cette même voix avant de tomber droit dans les yeux de Laure, la jeune femme de ménage très sympa.

- Si, si bien sûr que si ! Dis-je en souriant faussement

- Anaya Bon, ça te dit qu'on aille se boire un verre toutes les deux ? Me demande-t-elle en me lançant un petit sourire

- Oui, oui bien sûr. Répondais-je en lui souriant.

Elle s'approche de moi avec hâte avant d'attraper un stylo et un post-it avant de griffonner dessus.

- Appelle-moi dès que t'as besoin ou dès que t'as envie, et je suis là si t'as envie de parler ou de te confiée.

Je lui souris tristement avant de papillonner des cils en essayant de contrôler les flux de larmes qui menaçaient de coulés. Elle hoche la tête avant de me sourire, puis elle attrape son chariot avant de lui faire un signe de main et de partir vers les chambres.

Je souffle en me levant de ma chaise pour aller dans la salle de repos derrière pour me faire un café.

Je roule des yeux après avoir soufflé en voyant Enzo assis sur l'une des chaises le nez sur son téléphone.

- Ah ma princesse ! Dit-il en levant ses yeux vers moi, un grand sourire aux lèvres

- Ferme-la Enzo. Dis-je durement en pressant deux doigts sur l'arrête de mon nez dû à mon mal de crâne.

J'attrape l'une des tasses fraîchement laver avant la mettre sous la machine à café en essayant d'allumer la machine, mais rien n'y faisait. Je tape doucement sur la machine, mais je me fais rapidement couper par Enzo.

- Attends, laisse-moi faire. Dit-il en posant sa main sur mon épaule. Je m'écarte de la machine avant de faire dos au plan de travail avant de m'appuyer dessus, je souffle légèrement en passant ma main dans mes cheveux.

- Tiens. Me dit-il en me tendant ma tasse de café d'une main

- Merci... Le remerciai-je en lui souriant doucement en attrapant cette tasse.

Il me sourit à son tour avant de se rassoir a sa même place. Après quelques secondes de silence à se fixer, Enzo ouvres légèrement sa bouche avant de la refermer en me scrutant de haut en bas.

- T'as une sale mine. T'es sûre que ça va ? Me demande Enzo en fronçant les sourcils

Je hoche une nouvelle fois la tête avant de me redresser pour retourner a mon poste, mais Enzo me rappelle une seconde fois.

- Tu devrais essayer de retourner chez toi. Me dit-il en souriant. Je lui souris sans prendre la peine de répondre avant de partir me rassoir sur ma chaise, reprenant mon travail.

grâce à toi mon cœur ne sera pas toujours vide. - ademoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant