Une Vie {Akaashi x Reader}

Chapitre XV : Avec lui

Pdv Akaashi :

J'avais écouté ce que mon père m'avait dit. Bon ok, j'ai clairement écouté mon cœur ? pensais je. Je la serrais dans mes bras un peu maladroitement puisque je n'avais clairement pas l'habitude. Je sentis sa tête se reposer sur mon torse, elle commençait à se détendre puis ses larmes cessèrent de couler.

Y/N : Et toi, pourquoi ? Pourquoi t'arrives à lire en moi avec tant de facilité ? Ça m'agace. J'étais censée me protéger pour pas resubir ce qui c'est-

Elle se stoppa. Je ne fis aucune remarque par rapport à la fin de sa phrase, laissant ça dans un coin de ma tête, et dis simplement :

Akaashi : Euh, désolé ?

Elle lâcha un petit rire qui m'arracha un rictus. Elle était toujours dans mes bras sans me rendre mon entrain, ce qui ne me dérangeait pas plus que ça vu que je n'avais pas besoin de réconfort.

Akaashi : Bon, je retire donc mes excuses mais saches que mon but n'était pas de t'énerver. C'est juste que je n'arrive pas à comprendre les gens comme toi. C'est-à-dire les gens qui mettent tant d'énergie afin de cacher leurs émotions.

Y/N : En fait, t'es juste frustré ?

Aïe le pique ... mais bien lancé.

Akaashi : Ahah, je pense que oui. On me dit toujours que je ne suis pas très émotif ... voir pas du tout. Et le pire, c'est que je m'en rends compte. Mais je ne sais pas ce que sont les sentiments, les émotions. Fin si, celles des autres je les vois bien, j'arrive même à les deviner. Comme avec toi par exemple. Mais quand il s'agit des miens, j'ai l'impression d'être face à une feuille blanche, face à un-

Y/N : Un mur ?

Je fis oui de la tête. Elle leva la sienne puis on se fixa. C'était plutôt agréable, son regard était doux et réconfortant.

Pdv Y/N :

Je me sentais apaisée. Puis soudain je me rendis compte de notre posture. Je reculai doucement de ses bras, même si j'aurais voulu y rester beaucoup plus longtemps.

Y/N : Tu sais Akaashi, j'ai l'impression de découvrir le vrai toi ...

Il me regardait perplexe par mon propos.

Y/N : ... et je ne te pensais pas capable d'avoir un contact physique avec quelqu'un.

J'étais clairement entrain de le narguer et il avait très bien compris.

Akaashi : Et moi je ne te pensais pas aussi pleureuse.

C'était. Censé. Être ... drôle ?

Akaashi : Euh c'est pour rire hein !?

Y/N : Eh bien apprends à être drôle jeune homme.

Je lui souris malgré tout et lui pinçai la joue. Il lâcha un « tsss » avec un faible sourire en coin.

Akaashi : Tu me fais visiter ta maison ?

Y/N : Avec grand plaisir !

Je lui montrai d'abord le grand salon où mon piano trônait. Il me demanda si j'en jouais, je lui répondus oui mais que depuis la rentrée alors si il voulait entendre un morceau il devra attendre ! Ensuite, on sorti dans le jardin. Il y avait une grande terrasse avec piscine. J'avais rempli le jardin de fleurs. Puis on rentra et monta au premier étage où se trouvait : la chambre de mon père, la mienne, celle de mon frère, une chambre d'amis (toutes avec une salle de bain et un balconnet) ainsi qu'un grand bureau. On alla juste dans ma chambre. Heureusement que je l'avais rangé ...