[ Pdv Olive ]
-Non mais Olive ! Tu peux pas me faire ça ! Je suis ici chez moi !
O : Rien à faire ! Tu sors !
B : Olive ! T'as pas le droit !
A : C'est chez moi aussi et je te fou cordialement à la porte !
B : C'est injuste !
O : Mec, tu m'as kidnappé.Je sens la pression qu'il met sur la porte diminuer et d'un commun d'accord Aslan et moi poussons un peu plus pour pouvoir fermer la porte. S' il ne veut pas finir boiteux et manchot, il ferait mieux de reculer.
B : Bah après tout tu…
A : Prononce la fin de ta phrase et je t'assure que je te découpe en morceau.
B : Je suis ton frère ?!
O : Je serais toi je commencerais à ne pas parler de famille !Alors qu'il faiblit à nouveau en cherchant ses mots, nous donnons un dernier coup a la porte qui finit par se fermer. La blonde à mes côtés actionne le loquet et nous nous écroulons au sol.
A : Je t'aime bien Olive ! Mais j'aime pas les olives.
B : Ouvre moi !
O : Je t'aime bien Aslan ! Mais tu me fais penser à quelqu'un.
B : Les filles, allez !
A : Ça fait combien de temps que tu es là ?
O : Oh j'ai perdu le compte.
B : Aslan ! Olive ! Ouvrez-moi ! C'est un ordre.
O : Tu as quel âge ?
A : Oh moi j'ai 18 ans, et toi ?
O : 17 ans.
B : VOUS M'ÉCOUTEZ AU MOINS ?!Je me tourne vers Aslan et en même temps nous éclatons de rire. Non. Définitivement on ne l'écoute pas. Elle se relève avec peu de difficultés et une fois sur pied elle me fixe avant de me tendre la main. Je la fixe en retour à travers mes mèches de cheveux avant de finalement accepter sa main, la c'est beaucoup plus aisé avec son aide de me relever et de me diriger vers mon lit.
A : Tu n'aurais pas dû faire autant d'effort alors que tu t'es réveillé il y a peu.
O : Ne t'en fais pas pour ça.Avec un long soupire je me laisse tomber sur le dos dans le lit et fixe à nouveau ce plafond blanc. A peine quelques secondes plus tard et sans aucune demande elle s'allonge de la même manière que moi.
A : Je ne savais pas que tu étais retenue ici.
O : Tu sais...depuis le temps que je suis là aucun ne m'as fait de mal.
A : Je me doute mais...ils n'ont pas à te retenir ici. Pourquoi faire ça ?Je Haussa nonchalamment les épaules. En vérité je pense que c'est à cause de ma famille, ou plutôt de mes origines, mais si elle n'est pas au courant c'est sûrement pour une raison. Et n'ayant pas toutes les cartes en mains je ne peux pas décider si oui ou non elle est en mesure de savoir.
A : Tu t'entends bien avec eux ?
O : Disons que...je leur ai très peu parler. Pour les frères williams-
A : Les quoi ?
O : Les frères Williams ?
A : Hein ?
O : Oh ! C'est vrai que tu n'es pas dans ma tête. Quand je suis arrivé ici je les surnomme tous les " petits chiens " car ils étaient à la botte de Ben. Et parmi eux y'avait Will et Liam qui pour moi étaient jumeaux au départ. Puis finalement bah j'ai apprit que c'était pas le cas mais leurs prénoms assembler ça fait Williams du coup pour moi c'est " les frères Williams "
A : Pourquoi n'y avais-je jamais penser ?
O : Car moi je suis un génie ?
A : Tes chevilles ça va ?
O : Parfaitement bien, merci de ton inquiétude.Elle se tourne vers moi un sourcil haussé et je souris sans me détourner de ma contemplation de ce fichu plafond. Bordel mais un plafond c'est vraiment moche en fait ?
A : Sinon finis ta phrase.
O : Ma phrase ?
A : Oui avant que je ne te coupe.
O : Oh. J'ai oublié.Elle soupire lourdement et je fronce les sourcils, essayant de revenir à notre conversation. Mais pas moyen.
A : Disons que...je leur ai très peu parler. Pour les frères williams-....la suite ?
O : Oh ! C'est vrai !
A : Euh...bah continue ?
O : Les frères Williams donc c'était la première fois qu'ils entendaient ma voix. J'ai commencé à parler à Zéphyr après qu'il se soit confié à moi et pour ton adorable frère il est rentré blessé il ne cessait de jacasser alors je lui ai demandé de se taire.
A : Mais pourquoi ne parlais-tu pas ?
O : Par fierté, pardi !
A : " Tu as ma présence mais tu n'auras ni mes pensées ni ma voix " ?
O : T'es pas si blonde en fait.
A : Je ne sais pas qui a créé le théorème du " parce qu'on est blonde on est conne " mais je le hais.
O : C'est pas Pythagore en tout cas.
A : Pythagore c'est genre une maladie ça ?
O : Aslan, rassure moi tu déconne ?
A : Bah ? Non ? Pourquoi ?Je soupire lourdement avant d'éclater de rire. Je sens que cette Aslan va bien m'amuser. Sans comprendre la raison de mon rire soudain, elle se met elle aussi à rire.
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Macabre Classique
RomanceJe dansais dans l'obscurité, peinant à distinguer mes pieds et chutant un peu plus à mesure que le temps passe. Et puis soudain il est arrivé, il a brisé le toit et l'a détruit en mille flagrance de poussière. La lumière parvenait à moi et m'éclai...