Macabre Classique

Chapitre 42

[ Pdv Ben ]

Au moment où j'assène le dernier coups a mon ancien allié et nouvel ennemi, j'entends le bruissement de chaîne. Je me tourne et je vois Olive tomber dans les pommes, je me rapproche rapidement d'elle et défait tant bien que mal ses entraves avant de la retenir dans mes bras.

B : Olive ?!
W : Elle va bien ?
B : Elle a été rouée de coups..'bordel je vais les tuer.
L : Déjà mort. Où arrêter. En tout cas hors d'état de nuire. Les recrues se sont occupées de l'étage, nos hommes plutôt " anciens " du rez -de -chaussée et notre groupe de tout le sous-sol. On peut y aller. Dépêchons nous qu'elle puisse être vu par un médecin.

J'effleure du doigt son front couvert de sang et retiens plusieurs larmes, bordel...on aurait pu la perdre. J'aurais pu la perdre. Zéphyr dévale les escaliers rapidement et se rapproche de nous paniqué, de nous quatre c'est sûrement le seul qui cache moins bien ces émotions en sa présence. Ils ont un lien, un lien qui aurait pu me rendre jaloux mais ce n'est pas le cas. Je vois qu'ils se font du bien.

Z : ELLE-ILS-
L : Chut Zeph...elle ira bien, elle doit être soignée.
Z : Ils...mon dieu…
W : On y va.

Je me relève en silence et serre son corps contre moi en veillant à ne pas lui faire plus de mal qu'elle en as déjà. Le reste du trajet me paraît vague, bien trop vague.

Je ne m'occupe de rien, même pas de l'entrée dans la maison et du écrit des filles, je porte son corps bien trop flasque c'est comme ci...il est si ..je..non arrêtons d'y penser.

-Ben ! Ben ! Tu m'écoutes ? Pose la dans le lit.

J'obéis en silence et reste les bras ballants alors que notre médecin commence à faire une batterie de tests et la reconnecte à une batterie de machine. Et si parce que je fais partie d'un gang et que l'emmener à l'hôpital serait trop dangereux elle en mourrait ? Et si elle avait des séquelles irréversibles car un jour elle a eu le malheur d'entrer dans ma vie ? Et si-

Une main se pose sur mon épaule et je me tourne face à Zéphyr, il ne dit rien, je ne dit rien. Mes oreilles bourdonnent et...je m'effondre en pleure dans ses bras. Il me serre contre lui et je m'accroche à lui de toutes mes forces alors je les discussions des autres autour de nous cessent.

Z : Ça ira...personne ne vas mourir...rien n'est de ta faute, elle est forte, plus qu'elle ne le croit. Regarde moi.

Je me recule et il plante son regard noisette dans le mien avec un sourire rassurant. Il tapote mon épaule et hoche la tête.

Z : Ça ira.
V : Zéphyr a raison Chef...elle va être fatigué, je lui ai donné des anti douleur, elle a des côtes cassées et l'arcade sourcilière aussi mais aucun dommage irréversible ou inquiétant. Sa vie n'est pas en danger. Par contre, elle doit dormir beaucoup. Le stress et la panique lui ont prit toutes ses forces. Ça ira.

Je me tourne vers elle et essuie ces traites de larmes alors qu'elle s'assied près du lit d' Olive avec un sourire. Je me tourne vers olive et avant de faire un seul pas je sens tout un groupe s'accrocher à moi.

As : Grand frère…
L : Ben...elle ira bien..c'est cool...je suis rassuré.
W : On aurait fait quoi hein sans ces crêpes ?
A : Olive…

Je les serre tous dans mes bras avec un léger sourire et lorsqu'ils reculent je finis par m'approcher de son lit où elle repose, pâle mais endormie, et attrape sa main pour la lui serrer.

A son autre main Anaïs et Liam vont, Zéphyr se met à côté de moi et Aslan s'assoit arrément sur le lit sous les remontrances de Will.

W : Elle fait partie de la famille.
L : Oui, mais..tu crois qu'elle a douter de nous ?
Z : J'ai moi même douter de nous. Je me suis dit qu'elle mourrait avant qu'on arrive.
A : Alors tu as douter d'elle.
As : Et de nos compétences…
A : Je vous remercie.

On se tourne tous vers elle et elle fixe le corps d'olive en pleurant à chaudes larmes.

A : Je- j'ai cru que vous m'aviez tuer au départ..mais ...vous l'avez sauvé. Deux fois. Vous avez fait, tu as fait Ben puis vous tous, ce que j'ai jamais eu le cran de faire...M-merci..merci pour tout.

A nouveau un câlin de groupe s'impose et je retourne bien vite a ma place ce qui semble faire rire Victoria.

V : Allez les jeunes, allez vous reposer et laisser ma patiente. Aucune discussion. Tous dehors !!!

Ils finissent par tous sortir après avoir longuement négocier et...je ne fais même pas semblant de me lever.

V : Tu restes ?
B : Oui.
V : D'accord, appelle moi au moindre problème Ben.
B : D'accord. Victoria ?
V : Oui ?
B : Merci.

Elle me sourit avant de partir en fermant doucement la porte derrière elle. Une fois que nous sommes seuls, je remonte sa main sur mon visage et je l'embrasse.

B : Bordel Olive...si tu savais comme j'ai eu peur. C'est possible d'être si stupide. Quand tu vas te réveiller je vais...d'abord te prendre dans mes bras et après te passer le savon du siècle ! Tu es inconsciente. Mais j'imagine que ça te rassurera, grâce à ton action j'ai demandé à nos alliés et à tous les membres du gang de participer, on as totalement anéantit cette autre gang. Le trafic d'humain , d'enfant et de femme ce terminera avec lui, pas dans le monde mais au moins ici.

Je soupire et repose doucement sa main sur le matelas en ne la quittant pas une fois du regard.