Chapitre 30

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[ Pdv Ben ]

-REL CHEZ MOI. DE SUITE. RELACHEZ MOI OU JE SUIS QUE JE VAIS TOUS VOUS ANÉANTIR. C'EST VOUS QUI LUI AVAIT FAIT DU MAL HEIN. C'EST VOUS ?! JE VOUS DÉTESTE ! ALLEZ CREVER EN ENFER.
L : Alors fatalement on ne peut pas " crever en enfer " même avec toute la bonne volonté du monde. Puisque si on est en enfer c'est qu'on est déjà mort.
-Tu me cherche ?
L : Tu es face à moi, te chercher est inutile. En vérité tu devrais même pas ouvrir la bouche vu la position dans laquelle tu es.
-Ma position ? Quelle est ma position ?!

Je souris, presque ironiquement, en fixant la brune attachée à une chaise et qui se débat. A t-elle conscience que si elle n'était pas la meilleure amie de notre chère Olive elle serait sûrement déjà avec un joli bleu sur la joue ?

L : Disons que tu es attaché à cette chaise sans aucun moyen de t'y défaire. C'est marrant que tu sois si provocatrice. Souhaites-tu mourir ?

Et toi Liam c'est étonnant que tu discutes autant avec elle. Et puis, on sait tous que tu ne la tueras pas. Olive pourrait te tuer juste pour ça.

D'ailleurs où est-elle ? Ça fait une demi heure que cette fille hurle dans mon salon comme un cochon qu'on égorge ça n'as pas pu passer inaperçu. Il faudrait quand même qu'elle vienne admirer sa surprise.

-Et toi connard tu t'en fiche de ce qu'on dit ?

Je relève le regard pour constater que oui, cette brune au cheveux long et ondulé bien que défait par ses mouvements inutiles me fixe. J'hausse un sourcil, elle me fait penser à Olive comme ça.

B : Oui, j'en ai clairement rien à faire. Anaïs.

Elle fronce les sourcils alors que je soupire une énième fois. A quel moment me suis-je retrouvé à kidnapper une deuxième personne et à la voir essayer de la mettre en colère d'un de mes hommes alors qu'elle hurle en plein milieu de mon salon ?

Sûrement...sûrement à ce moment-là.

O : Je souhaite...j'aimerais revoir Anaïs. Je sais que tu sais qui elle est. Et...ça me manque. Vous êtes là vous vous connaissez tous, je ne suis qu'une intru ici, j'aimerais juste - même si ce n'est qu'une minute. J'aimerais me sentir aimée et ressentir les mêmes émotions que lorsque j'étais avec elle. Je sais que rien ne redeviendra comme avant et sur certains points je ne le souhaite pas mais...Anaïs me manque.

Je fronce les sourcils alors qu'elle plante ses yeux dans les miens. J'ai conscience que cette demande est importante pour elle, et..j'aimerais pouvoir la réaliser. Mais ça m'est impossible. Après un léger soupir et avoir détourné les yeux, je m'apprête à reprendre la parole, justement pour lui refuser ce voeux. Mais à mon plus grand étonnement son corps bouge et elle se retrouve à genoux face à moi. Elle pose ses mains sur mon torse, proche de mon cœur en me forçant à la fixer.

O : Je t'en prie Ben. Malgré tout ce que tu pourras dire je suis sur que tu ressens des émotions. Tu as un cœur, je le sens battre. Fais ça...fais le pour moi..

Et bien évidement je l'ai d'abord pris dans mes bras, puis j'ai dis que je ferais ce que je pouvais et elle est partit au lit. Et j'ai fait quoi moi ? J'ai kidnappé sa meilleure amie. Je suis stupide. Stupide. Stupide.

Z : Tu es dans la merde. Non mais quelle idée de-
-Tu as encore kidnappé quelqu'un ?! Mais ?!
B : Taisez vous je vous en prie.

J'ouvre les yeux pour tomber sur mon rouquin de meilleur amie et Elisabeth la deuxième rouquine qui est aussi la garde du corps d'Olive.

B : Où est olive ?
E : Elle arrive.
Z : D'ailleurs j'ai pas compris pourquoi tu lui as collé un Garde du corps alors qu'elle ne sort pas.
E : Oh il ne t'as pas dit ?

Mon corps se secoue d'un électrochoc puissant alors que je la fusille du regard. Sans même se démonter elle explique à Zéphyr un mensonge des plus ...moi même j'y croirais.

E : Elle va bientôt avoir le droit de sortir, avec Anaïs d'ailleurs.
Z : Oh. Mais pourquoi avoir kidnappé celle ci ?!
A : Vous parlez de moi dans mon dos ?!
L : Bah non, ils sont face à toi.
A : Mais je-

Elle est coupé par de rapide pas dans l'escaliers et la minutes d'après c'est la silhouette d'Olive qui apparaît vêtu d'un de...elle as encore voler un de mes pulls dans l'armoire ?!

Elle ne se soucie guère de notre présence, non elle court seulement de toutes ses forces vers Anaïs alors que discrètement Liam la détache et elle lui saute dessus. Directement toute colère qui imprégné le visage de la brune s'efface et elle sert le corps frêle d'Olive entre ses bras. Elles tombent au sol dans un rire sans se lâcher et alors qu'elle roule sur le sol le regard d'olive croise le mien.

Il me chante un merci, et je remarque que maintenant que je souris face à cette scène des plus …

E : Je dois te parler Ben.

Je soupire en fixant les yeux fermés d'olive alors qu'elle se blottit dans l'étreinte d'Anaïs et je finis par me tourner vers Elisabeth qui me fixait. J'hoche la tête et la suit discrètement vers une pièce moins...remplie de monde.

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