Après ce petit déjeuner catastrophique, la journée s'était finalement bien terminée. Alex s'était très bien comporté pour une fois même s'il n'avait cessé de me rappeler la manière dont il m'avait sauvé la mise ce matin... heureusement il ne me restait plus qu'à aller bosser et je pourrais enfin dormir.
C'est donc avec une habitude lassante, que je passai par ma fenêtre et me mis à escalader le grillage. Ma manche se coinça dans un des piques, menaçant de la déchirer. Je soufflai, énervé et retirai calmement le bout de métal avant de me laisser tomber de l'autre côté.
À peine posai-je un pied au sol que je me fis brusquement plaqué contre les barbelés. Je sursautai violemment. Quelque peu paniqué, je tentai de tourner la tête pour apercevoir le visage de mon agresseur mais il m'en empêcha en plaçant sa main à l'arrière de mon crâne.
— Aïe... merde, vous êtes qui ?
— C'est moi qui pose les questions ici, chuchota mon assaillant. Sais-tu que tu n'es pas autorisé à sortir ?
Je senti son souffle vernir me caresser la nuque. S'il osait encore s'approcher, je n'hésiterai pas à lui donner un coup de tête qui, je l'espérais, serait assez fort pour lui casser le nez.
— J'ai reçu une autorisation, mentis-je les dents serrées.
Un rire qui m'était très familier retentit avant que mes bras ne soient relâchés. Je me retournai et fusillai Alex du regard.
— Mais t'es pas bien ou quoi !
Putain, n'en avait il par marre de m'effrayer à tout bout de champs ? Je sentais encore les battements paniqués de mon cœur résonner dans ma poitrine.
— Tu sais ce qui arrive aux menteurs et à ceux qui désobéissent aux règles n'est-ce pas ? me susurra-t-il.
Il ignora superbement ma première remarque. Bien ça faisait plaisir.
— Et tu vas faire quoi ? Me balancer au directeur ?
— Mais non, le prend pas comme ça, je veux juste t'accompagner ce soir.
— Je n'ai qu'un casque, retourne dormir.
Hors de question qu'il me suivre. Tout ce qu'il arriverai à faire c'est foutre le bordel et me déranger. À coup sûr il me commanderait une boisson toutes les cinq minutes, juste pour m'embêter ! Et le voir m'observer pendant que je défilerai serait plus que dérangeant.
— J'en ai pas besoin.
Sans me demander mon avis, il s'installa tranquillement sur ma moto. Putain ce qu'il était chiant. Y'en avait certainement pas deux comme lui ! Je soufflai et m'assis calmement à l'avant.
— Qu'aurais-tu fais si ce n'était pas moi mais un autre élève ?
— Je n'en sais rien, j'aurai d'abord négocié puis utiliser les poings en cas de dernier recours. Mais d'ailleurs, pourquoi tu veux monter sur ma moto, t'as des jambes non ? Tu peux courir et vu ta vitesse, arriver même avant moi.
— Courir autant de kilomètres est fatiguant, même pour un vampire.
Il avait raison et ça m'énervait. Je n'avais même pas encore démarré que ses bras m'enlacèrent alors que sa joue se posait contre mon dos. Je tentai de décoller ses mains de moi, mais il me serra davantage contre lui.
— Tu n'es pas obligé de me tenir aussi fort, je t'assure que tu ne vas pas tomber.
Il desserra la pression et j'appuyai enfin sur l'accélérateur. À peine arrivions-nous sur l'autoroute qu'il fit glisser ses doigts sous mon t-shirt, à même la peau.
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Regard d'Ambre [BxB]
Vampire« 𝙇𝙚𝙪𝙧 𝙗𝙚𝙖𝙪𝙩𝙚́ 𝙚𝙨𝙩 𝙙𝙖𝙣𝙜𝙚𝙧𝙚𝙪𝙨𝙚, 𝙘𝙖𝙧 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙚 𝙘𝙖𝙘𝙝𝙚 𝙚𝙣 𝙙𝙚𝙨𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙚́𝙩𝙖𝙡𝙚. 𝙎𝙤𝙪𝙨 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙥𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙖̀ 𝙡'𝙚́𝙙𝙚𝙣, 𝙡𝙚𝙨 𝙝𝙚́𝙧𝙞𝙩𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙛𝙚𝙧𝙤𝙣𝙩 𝙙𝙚 �...