La vie n'est autre que l'opposé de la mort.
La mort : un concept, un état dont personne ne peut échapper, pas même ceux qui se trouvent supérieur ou qui se prennent pour Dieu. C'est la seule chose dont nous avons tous en commun, la seule chose où nous sommes tous égaux.
Quand on parle d'égalité hein. Il y a aussi la naissance, mais la Mort suit celle-ci. Et c'est d'elle que tout le monde en parle le plus.
Nous finissons tous par mourir mais certains meurent plus tôt que d'autres, tués par la nature ou par leur propre espèce.
D'ailleurs, l'être humain est vraiment le seul à répandre tant de sang pour si peu...
Étonnant, non ?
Les conflits viennent de querelles des chefs d'états et comme ils ne peuvent pas régler leur problème seuls, ils impliquent les autres vies humaines.
Quitte à les jeter dans la gueule du loup pour les précipiter dans leur fin.
Ce qui est complètement lâche.
Les innocents s'entretuent à cause d'eux, alors qu'ils restent derrière leur fauteuil, assis au chaud, tout en donnant des ordres.
Ils envoient des gens à l'abattoir. Ces soldats se font tuer chaque jour, chaque heure, chaque minute pour défendre leur pays, leur famille, leur honneur.
Tuer, ce mot si doux à mes oreilles cependant si dur pour les autres.
Les gens pensent tous à autre chose en l'entendant. Comme tous ceux dont j'ai eu le loisir de croiser.
Sang. Crime. Mort. Armes. Cadavres.
Voila à quoi ils pensent le plus.
Alors qu'ils restent sur leurs clichés, je fais partie de ceux qui agissent et qui comprennent l'ampleur et la profondeur de ce mot si simple.
Délivrance. Patience. Poids. Survie. Équipe.
Et j'en passe.
Les paroles d'un monstre tel que moi ne sont jamais pris en compte.
A se demander pourquoi tiens.
Pour tout dire, je ne suis qu'une abomination...
C'était mon statut, c'est encore mon statut et ça le sera toujours.
- Angely !
J'ai cligné des yeux pour faire face à un homme au grand gabarit avec des cheveux coupés à ras. Il me toisait de son air sévère si familier en attendant ma réponse.
Une réponse à propos de quoi au juste ?
- Je ne vous écoutais pas, avouais-je.
- Demain, tu intégreras un lycée public grâce au PMI. Tâche de te tenir correctement !
J'ai hoché la tête doucement.
Le PMI : le Programme Militaire d'Insertion. J'en fais partie depuis quelques mois déjà.
Il permettrait de soi-disant aider aux jeunes militaires à reprendre une "vie normale" . Ce qui soi-dit en passant, je trouve ça complètement foireux. Comment est-ce qu'on peut reprendre une vie normale après avoir vécu tout ça ?
Mais bien sur, ils ne peuvent pas comprendre.
C'est pourquoi, j'étais à Sweety City, moi, Angely Blacks, 16 ans, ancienne militaire et rejetée par sa propre famille qui en apprenant tout ce qui m'était arrivée - où devrais-je dire tout ce que j'avais fait - , avait peur que je ne les tue pendant leur sommeil.
A croire que j'avais complètement disjoncté à leurs yeux.
Qui sait ? C'est sûrement le cas.
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Bonjour ! :)
J'espère que vous avez aimé ce prologue et que la suite de cette histoire va vous plaire !
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Bisouuuus
Lil'
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Dresser à tuer
FanfictionBook 1 de L'Ange de la Mort Ma tête n'est qu'un foutoir depuis que je suis rentrée vivante, et depuis, je tente vainement de reprendre une vie normale. Mais à quoi bon ? Alors que je sais pertinemment que je ne suis qu'un cas perdu. Ancienne militai...