➙ [ ᴋɪʀɪꜱʜɪᴍᴀ ᴇɪᴊɪʀᴏ x ʙᴀᴋᴜɢᴏ ᴋᴀᴛꜱᴜᴋɪ ] :: Masaru Bakugo travaille dans l'entreprise de Haiko Kirishima depuis longtemps, il fait de bonne chose son entreprise, et ça, le directeur l'a remarqué.
C'est pour cela que Haiko lui propose d'être promu...
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L'ambiance qui régnait dans la pièce était gênante, pesante et surtout oppressante.
Senko avait les yeux rouges, son frère l'avait remarqué, il se demandait bien pourquoi sa sœur avait pleuré. C'était peut-être pour ça que la famille avait besoin de parler ? À cause d'un chagrin de sa sœur ? Ça ne l'étonnait même pas.
La mère de la famille semblait... Vide ? Son regard n'exprimait rien, elle regardait ses deux enfants avec insistance mais aucun des deux ne pouvait discerner une quelconque émotion dans ses yeux.
Quant à Haiko, il semblait terriblement anxieux. Sa respiration était rapide, ses mains tremblaient légèrement. Il espérait que cette conversation ne dure pas longtemps et que tout le monde fasse comme si de rien était. Parler de l'homosexualité n'était pas du tout quelque chose qu'il appréciait. Il se sentait toujours mal.
Après quelques minutes de silence très gênantes, Yoshiko se tourna vers son fils, le regard toujours aussi vide, ça glaçait le sang. On ne pouvait pas le remarquer mais la lèvre de la femme aux cheveux noires tremblaient légèrement. Mais elle se devait de rester impassible.
Elle mit ses mains sur la table, puis inspira un grand coup avant de se remettre à fixer son enfant.
— Eijiro, commença la femme, je pense que tu as dû voir dans quel état est ta sœur.
Le jeune garçon aux cheveux rouge se tourna rapidement vers sa sœur qui essuya une larme qui avait coulé sur sa joue, il se retourna vers sa mère.
— Elle pleure, en quoi ça me concerne ? répondit Eijiro.
— Tu lui as volé son futur petit ami.
Voler son futur petit ami ? De quoi parlait-elle ? Senko était célibataire, elle n'avait pas de petit copain...
— De qui tu parles...?
— Tu lui as volé Katsuki.
Eijiro ouvrit grand les yeux. Sa sœur était amoureuse de son copain ? C'est vrai qu'en y pensant ; c'était vraiment logique, ça se voyait à des kilomètres, comment avait-il pu ne pas s'en rendre compte ? Il était idiot à ce point ?
— Et ce n'est même pas la peine d'essayer de mentir, elle vous a vu vous embrasser dans le couloir.
Merde. Il fallait vraiment qu'ils apprennent à être discrets...
Les sourcils d'Eijiro s'affaissèrent pour former une drôle de vague qui montrait qu'il avait été mis mal a l'aise à cause de cette situation.
