MENSONGES (HAIKYUU)

Capitaine abandonnée

[TERRAIN DE VOLLEYBALL – TERRAIN A]

Moi – Alors... Je ne comprends pas. J'ai beau mettre toute la volonté du monde, très sincèrement, je ne comprends pas.

Beth – Je rejoins Emy, là. Dit-elle les bras croisés à plusieurs mètres de moi. En quoi faire CA, ça va nous aider ?

Izumi – Il n'y a pas des filles de Kitagawa Daiichi ici ? Vous vous êtes bien entrainées avec des rollers au collège, non ?

Moi – Tch...

Judith – Rhm... Ou-Oui ! C'est exact !

Koma – Et bah là, c'est pareil.

L'équipe de Nekoma avait aménagé (et privatisé) un terrain de volleyball pour l'entrainement de ce matin. Au programme ; danse, mais pas n'importe quelle danse... DU CLASSIQUE.

Kim – Allez les filles. Qu'est-ce que je vous ai dit à Aoba Johsai ? On s'imprègne de l'enseignement de Nekoma, on apprend.

Nekoto – Kim, laissons les deux groupes se gérer. Viens, j'ai des choses à voir avec toi.

Kim – Heu...

Nekoto – Il y a ta capitaine d'équipe pour gérer les problèmes.

Les deux entraineurs nous avaient laissés.

Quinn – Votre coach vous laisse souvent seul ? Lança-t-elle aux chats.

Shizuka – Il faut bien apprendre par soi-même parfois.

Izumi – Monsieur Nekoto nous apprend la pratique, après c'est à nous de l'entretenir.

Koma – Il veut aussi que l'on se gère. Le travail d'équipe doit se construire, et sans coach.

Il se mit à regarder le terrain et reprit –

Koma – Mesdemoiselles, si vous voulez bien vous donner la peine.

[ELLIPSE]

Tout était aménagé, jusqu'au moindre détail. Il y avait des bancs, des barres pour se tenir en ligne, une poutre de gymnastique, des tapis...

Ne possédant pas de chaussons de danse, l'ensemble de notre équipe était en chaussettes ou pieds nu ; imitant les faits et gestes de l'équipe des chats.

Nous nous mettions sur les pieds, puis sur la pointe des pieds. Nous faisions un mouvement avec la jambe, puis un autre. Il fallait lever au plus au la jambe, à la limite de faire un grand écart... Et ce n'était qu'un pur échauffement !

Après, Koma avait mis un peu de musique. S'est ensuite enchainé pirouettes, sissonnes, pointes, cabrioles... Et tout un tas de mots difficiles à se rappeler.

Moi – On a déjà les pieds défoncés à cause des patins, si en plus on se les abîmes en faisant de stupides pas de danse...

Judith – ... Emy...

Koma – Stupides pas de danse ? Intéressant.

Un frisson parcourra tout mon corps. Le capitaine de Nekoma était derrière moi, analysant les mouvements d'Aoba Johsai et, bien sûr, il fallait qu'il soit à côté de moi lorsque je dis ça...