Les numéros restent des numéros

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Professeur – Bien ! Vous allez faire un parfait duo de travaux maintenant ! Vous pouvez aller dans la salle d'à côté pour nettoyer le matériel. Prenez vos feuilles aussi, vous les déposerez dans la bannette sur le bureau !

Moi – Entendue.

Abram (n°23) – On fait ça !





Je me mis à sourire avant d'attraper une partie du matériel pour le nettoyer. Oui, Abram méritait bien que je ne l'appelle pas son prénom, au lieu de ce fichu nombre 23. Les nombres sont pour ces monstres, ces abominations... Mais, là, agréablement surprise, je faisais une exception.





Moi – Je suis contente d'avoir travaillé avec toi ! Lançai-je devant le lavabo de la salle d'à-côté.





Il n'avait pas répondu, sans doute trop occupé derrière moi.





Moi – Les gens n'étaient pas trop sympa depuis lundi... Enfin, depuis toujours de toute façon. Repris-je avec une touche d'amusement. Je suis toujours avec Judith, mais avoir travaillé avec toi c'était vraiment sympa !





Je commença à me retourner et –





Moi – J'espère que ça se refera...a... Qu'est-ce qu... Qu'est-ce que tu fais ?!!





Il était tout près de moi. Par surprise, je m'étais reculée jusqu'au lavabo qui était déjà bien mouillé.

Tout à coup, Abram se pencha jusqu'à mon cou avant d'y déposer un torride baiser sur mon cou. Avec ce geste, il déposa l'une de ses mains sur ma chemise, sur ma poitrine.





Moi – ABRAM ! Lançai-je apeurée en le repoussant.

Numéro 23 – Bah ? Je ne comprends pas... Je pensais que...

Moi – Que quoi ?!

Numéro 23 – Les gars m'ont dit que tu étais partante pour ces trucs-là, même si tu es avec Oikawa. Vous n'êtes pas un couple libre, si ?

Moi – ... QUOI ?!

Numéro 23 – Bah, t'as bien fait ça avec Marlo et Ryumi. Dit-il dépassé.

Numéro 12 (Marlo) – AAAAHAHAHA !!!





Mon binôme et moi s'étions intéressés à ces rires qui provenaient de la porte d'entrée. A l'encadrement de la porte, les numéros 12 et 15, amis du 23.





Numéro 15 (Ryumi) – Putain il a tenté la diablesse...

Numéro 12 (Marlo) – La tête brûlée... Reprit-il à son ami.





Ils se mirent à rire.





Numéro 23 (Abram) – Ahhh, les gars ! C'est pas sympa !





Il se retourna vers moi, crispée –





Numéro 23 (Abram) – C'est sûr c'est mort ?

Moi – Tu te fous de ma gueule ?

Numéro 23 (Abram) – Ah ! Pas ici... Je comprends.

Moi – Mais t'es un grand malade ! Fais-toi soigner !





J'avais déposé brutalement ma fiche de travail sur le bureau avant de m'en aller ; seulement, le 12 et le 15 me barraient la route.





MENSONGES (HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant