MENSONGES (HAIKYUU)

Tout se sait

Après avoir fermé le gymnase je me rendis jusqu'à celui de volley. Sur le chemin j'avais croisé les premières années qui m'avaient salué. Contrairement à d'habitude, je n'avais pas le droit à la conversation classique de Kindaichi. Je n'eu le droit qu'à un simple sourire timide. Appuyé contre la porte du gymnase, j'attendais Oikawa pour faire une partie du trajet ensemble... Quelle erreur.

Oikawa – EMY !

Il courait vers moi, suivi de près par Iwaizumi.

Moi – Qu'est-ce...

Oikawa – C'est quoi cette histoire de vidéo ?!

Je me figea dès la fin de sa phrase.

Oikawa – Tu vois Iwa ! Elle le sait ! Dit-il énervé. Emy ! J't'assure, demain elle est supprimée !

Iwaizumi – Hé...

Il s'approcha doucement de moi. Il déposa une main amicale sur mon épaule.

Iwaizumi – Tu es sûre que ça va ? Reprit-il inquiet.

Oikawa – Bien sûr qu'elle va bien ! Répondit-il à ma place. C'est une Kinney j'te rappelle !

Iwaizumi – Justement. Lança-t-il sèchement. My' ?

Moi – Ca va Iwa, je t'assure... En plus, j'ai juste aperçu la vidéo... Tu sais, le fait d'être la copine de Tooru, ça n'aide pas. Il fallait bien que ça arrive.

Iwaizumi – Je ne suis pas d'accord avec toi... Ca ne devrait pas arriver. C'est du harcèlement.

Je me mis à sourire.

Moi – Ca va. Et si Tooru dit que la vidéo sera supprimée dès demain...

Oikawa – Vu le tweet que je vais faire, elle sera supprimée ! Ca oui ! Dit-il en tapotant déjà sur son téléphone portable.

Je soupira, amusée.

Avant de partir avec mon petit ami, j'avais fait une accolade à Iwaizumi qui me serrait fort contre lui.

Oikawa – Hé, c'est pas à toi !

Iwaizumi – A toi non plus. Grogna-t-il. Si je peux être utile à quelque chose, Emy.

Moi – Arrête de t'en faire. Repris-je une nouvelle fois souriante.

Nous sommes partis en faisant de grands signes à Iwaizumi qui nous regardait, bras croisés.

Oikawa – T'as fini ton cirque ?

Les larmes silencieuses coulaient toutes seules.

Moi – Je suis fatiguée, Tooru...

Oikawa – Parle-moi ! Lança-t-il grave.

Je m'étais arrêté de marcher.

Moi – Ca recommence. Comme l'an dernier, mais en plus sévère...

Oikawa – Donc mon coup de pression de l'année dernière n'a pas suffi à les calmer ?!

Il me tira contre lui.