Une famille

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Tooru – J'ai faillis intervenir... Mais j'me suis dit que tu gérais.





Il passa son bras autour de mes épaules.





Tooru – Bon, et si tu racontais à ton faux petit-ami tout ce qu'il s'est passé depuis dimanche ?





Je soupira. J'étais prête à sourire malgré les larmes quand –





Mme Kinney – Emy ! Oh ! Tooru. Rentrez à la maison. On peut discuter de tout ça. On peut trouver une solution. Emy...





Je me mis à rire.





Moi – Tu l'as vu, n'est-ce pas ?





Elle écarquilla les yeux.





Moi – Tout ce travail, ces cours de payé, les semaines d'entrainements et les privations de diner... Tout ça, tout ce temps, toutes ces années... Pour rien finalement.





J'attrapa la main de Tooru avant de quitter les lieux.





Mme Kinney – Reviens-là Emy ! REVIENS !





Je ne l'avais pas écouté.

Pourquoi était-elle revenue ? Sûrement pas pour récupérer Emy, mais pour récupérer sa championne artistique... Après avoir claquée la porte, elle a sûrement dû voir la pagaille que j'avais laissé dans mon ancienne chambre... Et elle aura remarqué la chose que j'avais laissé sur le lit : c'était un dossier d'admission pour l'école de France, avec bourse d'étude à la clef...





[ELLIPSE]





Oikawa – Waw, c'est que tu as dormi dehors même... L'aventurière.

Moi – Tu parles...

Oikawa – Qu'est-ce que tu vas faire, maintenant ?





Je me mis à rire.





Oikawa – Quoi ? Demanda-t-il amusé.

Moi – Tu te rappelles quand on était petit, avec Iwa on était chez toi et c'était l'heure du goûter. Pour t'amuser tu voulais faire comme ta sœur qui faisait ses études dans la coiffure.

Oikawa - C'est vrai qu'elle a fait ça... Elle faisait des teintures à ma mère.

Moi - Tu voulais faire pareille qu'elle ; tu avais pris un tube de dentifrice et tu l'avais vidé sur nos cheveux.

Oikawa – Mes talents de coiffeur vous avaient plu !

Moi – Nous oui, pas nos cheveux.





Il ria.





Oikawa – Et donc ? Quel est le rapport ?

Moi – Ca te dit de retenter l'expérience ?

Oikawa – ... QUOIEN ?





***





J'étais entrée dans la demeure des Oikawa, ses parents n'étaient pas là ce soir-là, ça arrangeait bien les choses.

Oikawa et moi montions quatre à quatre les marches d'escalier, en direction de la grande salle de bain.





MENSONGES (HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant