[ELLIPSE DU TRAJET A PIEDS]J'étais entre ces deux inconnus, le numéro 5 et le numéro 6. Ils étaient grands et étaient très près de moi, impossible de courir en avant ou de m'enfuir en arrière. Il est 23 heures passée, je suis mal barrée... Qu'est-ce que je regrette mon caprice de sandwich au thon ! J'aurais dû me laisser mourir de faim.
L'un des deux numéros attrapa un trousseau de clefs et ouvrit une porte. C'était un établissement fermé, étonnant pour un vendredi soir. L'autre numéro me poussa en avant pour que je m'introduise dans l'endroit où j'allais sans doute finir ma vie. Quelle fin de vie de merde. Je n'ai même pas pu envoyer chier mes géniteurs, je n'ai pas pu revoir Judith et je ne me suis même pas réconcilié physiquement avec Oikawa.
La lumière apparut tout à coup, m'éblouissant quelques microsecondes. En rouvrant les yeux, je compris que nous étions dans un bar fermé. Les chaises étaient retournées, sur les tables. Sur la grande banquette qui longeait tout un mur se trouvait des tabliers... Et, devant moi, le comptoir. Derrière ce comptoir se trouvait une scène, une immense scène en bois vernis.
Mes yeux se posèrent sur le comptoir : deux vestes étaient déposées sur celui-ci. Des vestes blanche et violette...
Moi – Shiratorizawa... Murmurai-je.
Numéro 5 – Je suis trop content ! On a sauvé une petite, Semi-Semi !
Numéro 6 – Arrête de m'appeler comme ça ! Lança-t-il colérique.
Je me mis à regarder les deux garçons qui se trouvent être volleyeurs par-dessus le marché.
Moi – Vous n'allez pas me...
Numéro 5 – Dis-donc toi, t'es pas la copine du roi d'Aoba Johsai ? Oikawa ?
Moi – Heu...
J'étais gênée tout à coup. Gênée qu'il m'ait reconnue, gênée qu'il sache à quel point je peux être honteuse de me laisser embarquer dans des situations pareilles.
Numéro 5 – Tendo Satori ! Dit-il en se désignant. Toi c'est comment déjà... Kinney Emy je crois ! C'est ça ?!
Moi – O-Oui...
Tendo – WOUHOU !!! Non seulement on a sauvé une p'tite, mais on n'a pas sauvé n'importe qui ! Enchanté, Kinney ! HMHM, lui qui tire la tête là-bas, c'est Semi-Semi !
Numéro 6 – ARRETE !
Tendo – Nihihi. C'est Semi Eita ! Reprit-il moqueur.
Moi – Donc vous n'allez pas faire de trucs bizarres... ?
Tendo, celui aux cheveux rouges et aux grands yeux se mit à me fixer avant d'éclater de rire, littéralement.
Semi – Tu nous prends pour des animaux, comme ces abrutis ?!
Moi – O-oh... Non...
Tendo – Arrête de lui faire peur avec ton côté froid et méprisant.
Semi – Je suis comme d'habitude...
Tendo – Sois comme tout à l'heure, quand tu avais le visage décomposé en voyant comment la petite Kinney...
Moi – Emy.
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MENSONGES (HAIKYUU)
Fiksi PenggemarLa famille Kinney et la famille Oikawa se fréquentent depuis plusieurs années maintenant, et ce pour une raison principale : les deux enfants uniques des deux familles. Oikawa Tooru, un jeune prodige pour le volleyball. Kinney Emy, l'espoir féminin...