Drama : partie 2/2

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L'entrainement de cet après-midi était pénible. Trop pénible. Beth en faisait encore des siennes, si bien que nous nous sommes encore prises la tête ! Kim, énervé, nous avait séparé (encore une fois). Comme punition, parce que oui, il fallait montrer l'exemple en tant que capitaine et vice capitaine ; nous allions devoir arranger la patinoire après diner.

Le fait que nous nous soyons encore énervées contre l'une et l'autre commençait à faire bouillir Kim...





Kenma – Donc tu t'es fait punir parce que tu as remis à sa place la blondie ?

Moi – Oui ! Lançai-je exaspérée.

Kuroo – MMMAHAHAHHA !!! Pauvre petite chérie !

Judith – Tu avais déjà assez de tes devoirs en plus...

Kuroo – Quelle tête brûlée.

Kenma – Non, ne dis pas ça.





Je me mis à regarder Kenma, surprise.





Moi – Tout le monde m'appelle comme ça, tu sais bien.

Judith – Avec son fichu caractère...

Kenma – Peut-être... Mais, je n'aime pas ce surnom. Il ne te va pas. Tête brûlée, ça sonne négatif. C'est un mensonge, tu es la personne la plus positive que je connaisse.

Moi – Oh... Kenma...

Judith – Hum, oui, oui, c'est un mensonge, en effet...





Elle avait bien évidemment sous-entendu quelque chose que seule moi pouvais comprendre. Les mensonges. Ah, les mensonges...





Kuroo – Tu préfères petite chérie, alors ?

Kenma Emy c'est bien.

Kuroo – La patineuse !!! Dit-il fou.

Kenma – ... Emy, c'est bien. Reprit-il.





Emy et la patineuse ne se sont jamais aimées. Emy est enfermée dans le corps de la patineuse prodigieuse. Les barreaux épais m'empêchent, moi, la vraie Emy, de quitter le corps de la patineuse artistique... Mais, d'entendre les mots simples mais bon de Kenma me libéraient quelques secondes. Emy, moi, pouvait goûter à la fraicheur de la vie... Au lieu du corps sans vie de la patineuse. Quelle ironie quand j'y pense, à tout ça.





Judith – Oui, Emy c'est bien. Y'a Mymy aussi, ou My'.

Moi – My'. Souriais-je. Iwa m'appelle souvent comme ça.

Judith – Parce que c'est mimi. Dit-elle amusée.





Après avoir mangé en bonne compagnie, je me suis éclipsé la première pour accomplir ma tâche : nettoyer le lieu glacé qu'était la patinoire.

La nuit tombait, mais peu importe. Sans rechigner, je m'étais introduite dans le gymnase pour commencer mon rangement... Et, évidemment, Beth manquait à l'appel.





Moi – Sale gosse. Grognai-je.





J'ai commencé sans elle. J'ai rangé les dossiers, arrangés les tenues de Nekoma. J'ai installé les patins de chaque membre en prenant soin de nouer ceux de Beth, Beth qui sera sans doute très contente de défaire tous ces maudis nœuds les plus minuscules les uns que les autres.

MENSONGES (HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant