MENSONGES (HAIKYUU)

Coup

[LE LUNDI SUIVANT]

Kim – Beth, plus haut les genoux ! Judith, on continue sur la lancée, pareil pour toi Quinn ! Allez, du nerf, le championnat de fin d'année ne se fera pas tout seul ! C'est bien Emy, beau travail ! Les filles, vous devriez être un peu plus comme Kinney pour ce qui est de l'assiduité ! Je n'en vois pas beaucoup en entrainements personnels... Attention à vous et à vos bourses en jeux !

Kim nous observait. Il analysait chacun de nos mouvements et ne se gênait pas pour dire si nous faisions mal les choses.

Judith – T'as vu comment il est aujourd'hui ? Il est en boucle sur Beth depuis le début d'après-midi...

Moi – C'est pas de ma faute si elle ne travaille pas... Elle a les capacités en plus, c'est dommage de ne pas se donner à fond.

Beth – PFEUH. Lâcha-t-elle en me bousculant avant de glisser un peu plus loin devant nous.

Je me mis à faire les gros yeux avant de regarder Judith d'un air grave.

Judith – Laisse tomber. Ca n'en vaut pas la peine.

Moi – Nous n'étions pas comme ça, en secondes, quand même !

Judith – Je t'assure, laisse couler.

Il était 18h00, c'était la fin de l'entrainement. Petit à petit, les filles sortaient du gymnase glacial pour rentrer chez elles. Judith était partie elle aussi, elle devait vite rentrer pour pouvoir profiter de sa grande sœur qui passait la semaine entière chez elle.

Oikawa termine son entrainement vers 19h00-19h15 ; j'ai une heure à tuer...

Beth – Hé !

Je me retourna et aperçu la jeune première année devant moi, le visage froncé.

Beth – Ce n'est pas parce que tu es une Kinney que tu es obligée de faire tes grands airs avec nous !

Moi – ... Quoi ?!

Beth – Tu nous prends de haut, tout ça parce que Kim n'a rien à te dire ! En même temps quand on est ami avec madame Kinney...

Moi – N'insinue pas ça. C'est grâce à mon expérience et à mon savoir-faire qu'il ne dit rien, et tu devrais apprendre davantage plutôt que de rester sur ta simple démo que tu fais à chaque séance.

Beth – Tu fais trop la meuf, c'est vraiment pathétique.

Je me mis à lui rire au nez avant de reprendre ma marche.

Beth – Hé ! J'ai pas fini !

Dans son élan, Beth avait déposé brutalement sa main sur mon épaule ; comme pour me retenir. Très vite, je me dégagea de son emprise.

Moi – Ne me touche pas, compris ?!

La blondinette se mit à rire avant de tenter une petite pichenette brute improvisée. J'avais esquivé avant de la pousser en arrière.