Mes chers parents...

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[POINT DE VUE EXTERIEUR]





Judith – QUOI ?!

Adriann – Tu lui as dit de rentrer ?!

Semi – Si elle veut reprendre sa vie en main, elle doit bien faire face à ses parents un jour !

Adriann – Mais pas aussi tôt voyons !

Judith – Orrrh Eita ! Lâcha-t-elle agacée en lui donnant un petit coup au ventre. Qu'est-ce que je t'ai dit à Nekoma ?! De prendre soin d'elle, de l'écouter et d'être là pour elle !

Semi – Je le suis.

Tendo – Heu...

Judith – Non ! Elle a toujours été chassée si j'peux dire. Elle n'a jamais été intégré quelque part, sauf quand il s'agissait de sa carrière de patineuse artistique... Ou quand elle était en présence de ses parents. Tu sais quoi, Emy est le vilain petit canard qui rêve de se transformer en cygne... Mais pour ça, elle doit reprendre confiance en elle ! Et toi tu... Tu l'envoie dans la gueule du loup ?! Tu l'envoie là où ses problèmes ont commencés ?! Orrrh ! Tu me saoules !

Shinichi – Bon... Et donc, on fait quoi là, concrètement ?

Heiji – ON APPELLE LA POLICE !!!

Shinichi – ... Tu n'apportes rien là, tais-toi.

Adriann – Je pourrais aller jusqu'à chez elle en voiture mais...

Judith – Ca ne sert à rien vu l'heure qu'il est. Elle y est déjà. Mais, je peux peut-être appeler Oikawa.

Tendo – Juju, ils ne sont plus ensemble, tu te souviens ?

Judith – Merci, Satori...





Judith avait tout de même téléphoné Oikawa qui habitait à quelques pas de la résidence Kinney...





[POINT DE VUE EMY]





« Résidence Kinney ».





Je regardais la grande maison qui était dressée devant moi. Elle me parait immense tout à coup, cette maison qui m'avait gardé depuis toute petite. Cette maison, cette prison aux barreaux froid et rouillés, j'étais là, juste devant. La petite fourmi s'apprêtait à entrer dans la maison des serpents...

Ce n'est pas chez moi, ce n'est plus chez moi : un, deux, trois, je toqua. C'est monsieur Kinney qui a ouvert la porte. Il était resté bien bête devant le pas de la porte, moi qui étais devant lui, dressée avec ce regard de fauve énervé malgré la confiance de fourmi.





M. Kinney – Emy. Il était temps. Dit-il en se reprenant.

Moi – Monsieur Kinney.





Choqué, il n'avait pas répondu.





Moi – Je peux entrer ?





Il s'était poussé pour que je puisse passer.





Mme Kinney – Tu as fini ta comédie ? Me dit-elle en sortant de la cuisine.





Je n'avais pas répondu. Je l'avais snobé. Je me suis rendue jusqu'aux escaliers avant d'entrer dans l'endroit qui me servait de chambre. J'ouvris d'un coup sec la grande armoire où se trouvait mes affaires : ma grande valise de voyage violette était encore là, intacte. J'attrapa les vêtements auxquels je tenais, mes affaires personnelles comme les magazines que je lisais, les bouquins qui me faisaient rêver... Mes albums à moi, mon pc portable, et tout un tas d'autres choses. J'avais laissé sur les murs les posters, tout comme tous ces prix de patinages artistique... J'avais tout de même récupéré les cours qu'il y avait ici, de bien rangé dans le tiroir de mon bureau...

MENSONGES (HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant