L'amour est un cadeau

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Moi – Tu t'en est souvenue ! Repris-je émotive.

Judith – Ca m'avait tué quand tes parents avaient dit que ce n'était pas pour toi, que la couleur rappelait le diable... Ce sont eux, les diablotins. Elle te plait ?





Quelle belle écharpe rouge.

Cela faisait longtemps qu'elle me faisait de l'œil. Elle était épaisse, mais souple à la fois. Elle était d'un rouge vif, mais en même temps sombre. Elle était longue mais en même temps courte. Elle était magnifique ! Je voulais que l'on me l'offre pour mon anniversaire. Alors, oui, pour les 18 ans, souvent, les cadeaux sont extravagants... Mais, je n'en voulais pas de cette voiture que mes parents m'avaient promise. Je n'en voulais pas de cet ordinateur high-tech pour mes études supérieures. Je n'en voulais pas de ce costume de patineuse à 3000 euros avec tous ces strasses et paillettes. Je ne voulais rien de grand, rien de gros. Je voulais quelque chose de simple, que je voulais, tout simplement.

Cette belle écharpe rouge, j'en ai rêvé ! Et je l'ai, là, autour de mon cou.





Moi – Ju', c'est trop, trop bien ! Je l'aime trop ! Je la mettrais tout le temps !





Elle se mit à me sourire, fière que son cadeau soit à la hauteur. De toute façon, peu importe le cadeau, ce n'était pas ça le plus important ce soir. Le plus important était de profiter du moment, de respirer, de vivre, d'accepter qui nous sommes... D'être Emy.


Après plusieurs heures passées à la pizzeria, nous faisions le trajet retour en direction du lycée Nekoma. Bokuto nous accompagnait ; Fukurodani n'était pas très loin de Nekoma, il pouvait se le permettre. Judith se mit à me regarder, elle qui était en tête de groupe, aux côtés de Kuroo, Kenma... Mais surtout de Bokuto ! Elle était collée à lui, sa main frôlait celle de la grande chouette. Je fus plus qu'amusé lorsque la main du plus grand agrippa celle de la plus petite.

Je souriais dans mon coin, fixant toujours les deux amoureux au loin. Judith avait tourné la tête furtivement, me faisant comprendre que c'était à mon tour d'agir. Là, tout de suite, j'ai une folle envie de rire. Ce n'est même pas elle qui a attrapé la main de Bokuto ! Quelle tricheuse...





Iwaizumi – Tu as passé une bonne soirée ?

Moi – C'était très bien, entourée des meilleurs en plus !

Oikawa – Je compte pour plusieurs, c'est ça ? Nan parce qu'il y en a où... Bon...

Moi – Toi occupes-toi de Quinn, elle est toute seule à côté de Tendo !

Oikawa – Q-Q-Q-QUOI ??? QUINN ! Fais attention ! Shiratorizawa n'est pas fréquentable !

Matsukawa – Et allez, ça recommence...

Hanamaki – Pas fréquentable...





Il leva un sourcil, m'examinant du coin de l'œil.





Moi – Va surveiller ta sœur toi.





Il ria avant de presser le pas avec Matsukawa.





Iwaizumi – Tu sais, j'ai parlé à ma mère.

Moi – Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Iwaizumi – Elle est ok s'il se passe le moindre souci.

Moi – Qui t'a mis au courant ?

Iwaizumi – Judith, tu te doutes bien.

Moi – Ouais... Soufflai-je.

MENSONGES (HAIKYUU)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant