Chapitre XLIII

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Pdv extérieur

Maintenant Suprême Leader depuis déjà quelques jours, Armitage Hux n'avait pas perdu de temps et avait veillé à ce que le contrôle militaire du Premier Ordre sur les nombreux systèmes ne faiblisse pas. Il avait peut-être atteint l'un de ses objectifs – celui de prendre le poste qui lui revenait par son travail, sa détermination et sa patience ; la place de Suprême Leader – mais cela ne voulait pour autant pas dire qu'il lâcherait prise, alors que d'autres nombreux objectifs l'attendaient ailleurs. Détruire pour de bon la Résistance en faisait partie, et sans égards pour les anciens amis de Kh'iarah.

Bien au contraire, il redoublait d'efforts afin de traquer les rebelles et imposer la puissance du Premier Ordre à la galaxie.

Les Chevaliers de Ren, eux, n'avaient étonnement pas posé de problèmes et paraissaient accepter Hux. L'ex général s'était d'abord méfié, se disant qu'il s'agissait sûrement d'une ruse visant à lui faire payer d'avoir aidé à organiser l'assassinat de l'ancien Suprême Leader, toutefois il semblait que ce ne soit pas cela. Leurs loyautés s'étaient sans doute envolées lorsqu'ils eurent appris que leur chef avait sympathisé avec leur ennemie... Après tout, leur objectif n'était toujours pas atteint ; la dernière Jedi était encore en vie. Hux ignorait leur plan pour la suite, mais tant qu'ils continueraient à la traquer et être fidèles au Premier Ordre et donc à lui, il n'y aurait pas de problème.

En plus de cela, Kh'iarah avait été promue par lui au rang de générale, ce qui avait été sa première initiative officielle, et elle le secondait désormais discrètement. Elle n'était certes pas la seule à ce grade, mais Hux aimait l'idée qu'elle puisse traiter des ordres qu'il donnerait. Il la savait aussi plus juste et fidèle que bons nombres des personnes sous son commandement. Elle lui était totalement dévouée, et il était fier de voir qu'elle l'avait accompagné dans son ascension au pouvoir.

Cependant, malgré tout, Wayshley ne cessait de lui faire part de ses doutes quant à cette décision précipitée. Se faire remarquer ne l'intéressait pas, et sa fulgurante promotion la mettait grandement mal à l'aise. Elle se savait avoir des lacunes dans beaucoup de domaine, et elle pensait que ce grade ne faisait pas partie de ses capacités, ni ne l'attirait. Elle qualifiait cette décision de folie. Cela attirait alors la colère du rouquin qui clamait continuellement que personne ne lui dicterait plus jamais quoi faire. Kh'iarah ne le lui disait pas, mais il lui faisait penser dans ces moments à Kylo Ren. Son comportement était digne d'un gamin, non d'un Suprême Leader.

L'officière avait espéré plus que tout au monde qu'une fois l'un de ses rêves réalisé Armitage serait plus heureux, seulement Wayshley le voyait empirer. Les responsabilités et sa quête de pouvoir le rongeaient de l'intérieur. Elle savait que cette charge et cet emprisonnement était bien trop lourds pour lui, et pour n'importe quel autre homme saint d'esprit. Elle ne lui en parlait jamais, mais il ne se passait pas un jour sans qu'elle n'y pense et ne réfléchisse à un moyen de l'aider.

Toutefois, aveuglé, Hux était convaincu que tôt ou tard grâce au Premier Ordre et à la souffrance semée par toutes ces guerres la paix serait enfin apportée dans la galaxie. Par lui et elle.

Tous ces gens qui l'avaient toujours cru incapable... Le nouveau Suprême Leader se disait que son père aurait été étonné de voir ce que son « bâtard » de fils illégitime était devenu et avait accompli. Tout cela, ce qu'il avait fait, seul, en se débrouillant, combattant et travaillant toute sa vie durant lui donnait enfin l'impression de ne pas avoir gâché sa vie. Il était allé bien plus loin que son père et tous ces officiers du temps de l'Empire qui le méprisaient.

Mais encore une fois, il se disait qu'il devait aussi cela à sa générale, qui l'avait poussé vers le haut tout du long. Elle avait désormais toute sa confiance et son attention. Hux était sûr qu'avec sa maturité et sa désormais expérience au sein du Premier Ordre elle était la plus à même de diriger leur armée qu'il savait s'être renforcée. Il voulait réellement y croire.

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