thérapie de couple (hp fanfic )

32. décision

Lorsque le jour se leva pour la première fois en cette année 1999, Draco Malfoy et Molly Weasley veillaient encore sur Harry Potter, étandu sur un lit de Sainte-Mangouste. Le reste de la famille devait passer dans la matinée pour prendre des nouvelles mais la discression était de mise. Seule la médicomage était au courant de l'hospitalisation du héros du monde sorcier et elle était heureusement tenue au secret médical.

Il était près de sept heure lorsque le brun commença à se révéiller :

- Harry ? Comment tu te sens ? Demanda Molly dès que ses yeux papillonèrent.

Le gryffondor tourna la tête à droite et à gauche mais il ne semblait pas avoir conscience de là où il se trouvait.

- Harry ?

- Draco ?

Le serpentard pressa la main de l'autre garçon contre la sienne.

- Oui Harry, je suis là, ça va ?

Les yeux fermés, le brun bougea à nouveau sa tête, comme s'il était dans une position inconfortable.

- Tu veux un autre cousin ?

- Je...Je me sens pas bien.

Molly passa une main dans ses cheveux et constata le front brûlant de son fils de cœur.

- Il a de la fièvre, je vais chercher la médicomage.

Une fois seuls, Draco caressa la joue de son amant dans l'espoir de l'apaiser.

- Draco ?

- Oui Harry, je suis là, qu'est-ce qu'il y a ?

- Snape, il...

- Il ?

- Il avait pas le droit...Il...

- Non Harry, il n'avait pas le droit de nous faire ça, mais ça va aller.

- Tout...Tout se mélange...Quand je dors et que je me révéillé...Et j'ai chaud...

Le Survivant divagait complètement et enchaînait des bouts de phrase sans queue ni tête jusqu'à ce que la médicomage n'arrive pour l'ausculter.

- Son corps et sa magie luttent contre les potions qu'il a pris. La fièvre montre que son corps se défend, c'est bon signe. Il devrait divaguer encore un peu, mais c'est normal. Je repasserai plusieurs fois dans la journée, je constate qu'il est en bonne compagnie. Ne le brusquez pas, et si jamais il délire, allait dans son sens, ne le contrariez pas, il doit reprendre des forces.

Molly et Draco acquiescèrent et restèrent ainsi au chevet d'Harry qui alternait entre sommeil et divagation. La mère de famille déposait un linge froid sur son front de temps à autre, et Draco écoutait chaque mot que prononçait son amant, se chargeant de le rassurer.

En fin de matinée, le reste de la famille Weasley et Hermione passèrent à l'hôpital mais ils étaient trop nombreux pour rester tous dans la chambre. Draco sortit donc pour les informer de l'état d'Harry.

- Je suis passé au bureau des aurors, expliqua Arthur. Le discours d'Harry a été rélayé par tous les journeaux sorciers et cracmols et ils reçoivent des dizaines de messages sur des pistes potentielles. Ils prennent chacune d'elles au serieux, pour l'instant ça n'a rien donné, mais ils ont bonne espoir.

Avant qu'ils ne partent tous, Draco retint Hermione et demanda à lui parler à part :

- Il va falloir trouver le contre sort plus rapidement que prévu, dit-il d'emblé. Je pensais être le seul à être autant afecté, mais pendant ses phases de divagation, Harry a laissé entendre qu'il souffrait des mêmes symptômes que moi : perte de conscience de la réalité, émotions instables, sommeil perturbé. Si j'ai réussi à m'en sortir depuis deux semaines, c'est grâce à lui, et lui-même se ratachait à la responsabilité qu'il avait vis-à-vis de Teddy. Mais sans ça, il a complètement craqué, c'est pour ça qu'il a voulu prendre toutes ces potions. On a besoin du contre sort, sinon je ne sais pas combien de temps on va tenir avant d'occuper définitivement une chambre de cette hôpital.