thérapie de couple (hp fanfic )

15.Fin de la thérapie

Lorsque vint l'heure de retourner en cours, le petit groupe pour le moins hétéroclite se sépara, et il n'en fallut pas plus pour que les deux gryffondors assiègent le troisième de question. Harry au comble du désespoir leur promis qu'il y répondrait le soir-même. C'est ainsi qu'à l'heure du repas, ils se retrouvèrent dans les cuisines comme à leur habitude. 

- Je crois que tu nous dois quelques explications Harry, amorça Hermione avec bienveillance. 

- C'est compliqué...

- Ça doit l'être pour que tu te sois retrouvé à coucher avec la fouine. Qu'est-ce qui t'es passé par la tête ? 

- Je n'en sais rien Ron, j'ai tout oublié je te rappelle ! Et c'est bien ça le problème. Mais je suis vraiment désolé de ne rien vous avoir dit à l'époque. 

- Depuis la fin de la guerre et le début de l'année scolaire surtout, tu avais l'air tellement mal, c'était à cause de ça ? Demanda la jeune fille. 

Le brun hocha la tête et se mit à leur raconter les tourments qui l'avaient assaillie, les questions incessantes à cause des rêves et tout ce que ça entrainait. Il réalisa une fois de plus à quel point se confier pouvait être libérateur et c'est soulagé qu'il finit par remercier ses amis d'avoir acceptés de les aider à trouver le contre sort. 

- C'est rien, et puis Nott a l'air plutôt sympa pour un serpentard. Malfoy par contre...Je comprends vraiment pas. 

- Crois moi Ron, je me le demande aussi, soupira Harry. 

- Quelque part je suis soulagée qu'on travaille tous ensemble sur ce contre sort, avoua Hermione. Je n'arrivais à rien toute seule et j'hésitais à abandonner...Mais maintenant, il y a une chance pour que je puisse rendre à mes parents leurs souvenirs. Par contre si tu nous caches encore quelque chose comme ça Harry, je te jure que tu te souviendras de ma colère. 

- Quand tu prends ce ton tu fais encore plus peur que ma mère Mione...

- Merci Ron.

Les trois adolescents se mirent à rire, allégeant leur coeur trop lourd pour leur âge. 

Cette nuit là, c'est un doux rêve, ou peut être un dou souvenir, qui fit surface derrière les paupillères clauses d'Harry...

...Il était allongé sur un torse dur, le regard dirigé vers le ciel étoilé. Le ventre sous lequel il était installé se soulevait à chaque respiration et les battements de coeur de l'autre garçon résonnait dans ses oreilles. Bercé par cette douce musique, le gryffondor profitait du calme. 

- J'adore regarder les étoiles, intervint Draco. 

Sa voix était si douce, qu'Harry n'eu même pas l'impression qu'il avait brisé le silence. S'était simplement la continuité de la mélodie qui les entourait, joué par le vent dans les branches et les créatures vivants aux alentours.

- Je les trouvais barbantes, surtout à cause des cours d'astronomie, avoua le brun. Mais ce soir, ça me parait différent. C'est quoi ta constellation préféré ? 

- Celle du dragon, évidemment. 

- Evidemment, ria Harry. Moi c'est celle du grand chien. Elle me rappelle...

- Ton parrain ? Sirius Black. 

- Comment le sait-tu ? 

- Dans la famille de ma mère, la tradition la plus prospère consiste à donner à chaque nouveau né le nom d'une étoile ou d'un héros mythique dont l'histoire peut se lire dans le ciel. Ton parrain ne te l'a pas expliqué ?