D - 1 an auparavant :La famille. Tu ne la choisis pas, Tu la subis. Des chanceux traînent dans les rues en téléphonant à leur propre sang, d'autres prient pour ne plus entendre parler d'eux.
C'est le hasard.
Chance. Malchance. Tu ne sais jamais vraiment.
C'est le hasard.
Mais ce jour est arrivé. Je dirais peut-être enfin si je n'étais pas dans cette situation.
Je descends les escaliers à pas de loup ne voulant pas qu'elle se réveille. À tout moment elle peut se mettre en travers de mon chemin.
Je n'ai pas besoin de ça en plus.
Elle ne veut pas que je parte là-bas, un jour n'est pas passé sans qu'un reproche sorte de ses lèvres pour que je reste. Le comble est que moi aussi je ne veux pas partir. J'en suis obligé.
Dans mes pensées, je ne l'ai pas remarqué devant la porte d'entrée, me coupant la route, les mains sur les hanches.
- Où comptes-tu aller D ?
Je m'arrête, la main sur la lance de mon sac. Je souffle, résigné à devoir la confronter.
- S'il te plaît... Laisse-moi passer.
Elle me pointe du doigt, accusateur.
- Je peux comprendre certaines choses D, mais régler le problème de cette façon c'est non !
Elle s'avance vers moi toujours sa main devant elle comme une sorte de reproche ou protection...
- Je peux t'aider.
À peine a-t-elle prononcé ces mots, je vois rouge.
Des jours, voilà des jours qu'elle répète la même chose.
- Tu ne peux pas ! Rien ! Il n'y a rien à faire pour changer ça. Depuis le début tout était déjà tracé.
Les larmes me montent aux yeux sans que je ne puisse les en empêcher. Ce même frisson semblable à une aiguille pique chaque partie de mon corps.
- Arrête de pleurer ! Tu ne ressembles plus à rien maintenant, je n'arrive pas à croire la honte dans laquelle tu me mets.
Que tout s'arrête !
- Laisse-moi-passer. Articulé-je.
Avant qu'elle ne réplique la sonnerie de mon téléphone la coupe.
Numéro inconnu :
Tout est prêt.Down :
J'arrive.- Je suis attendu, alors maintenant c'est soit tu me laisses passer soit je le fais moi-même. Nous savons tous les deux qu'il vaut mieux la première option.
Elle se décale légèrement, en fixant le sol. Je la bouscule alors d'un geste libérant l'entrée.
- Attends !
Je quitte la pièce en claquant la porte par la suite. Je laisse derrière moi un visage rempli de larmes, peut-être inquiets pour moi.
La famille tu ne la choisis pas, tu la subis
Comme je l'ai dit, je ne l'ai pas choisi. Tout est une question de vie toute tracée, je ne suis pas responsable de mes choix, tout comme mes actes.
Les vingt minutes de voiture passent si vite que je suis déjà en bas du bâtiment.
Là où tout le monde m'attend.
Tu n'y peux rien.
Écoute et ferme là.
À peine rentré, le brun se dirige vers moi en me donnant les instructions. Il m'emmène devant l'estrade, m'incitant à monter.
Je suis prêt à donner à cette armée mes ordres.
Parce que je suis prêt.
Exposer mon plan.
Gagner.
Oui, je vais enfin l'avoir.
Ils vont tomber.
Je vais les détruire.
Les tuer.
J'aurais ma vengeance.
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Salut ! Voilà le prologue réécrit, l'ancien ne me plaisait plus trop et j'avais malheureusement oublié certain détail important.
J'espère qu'il vous plaît !
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Deux Âmes Solitaires : En Réécriture
RomansaFallon ne savait pas que passer dans cette ruelle allait tout changer. Cette jeune femme qui a déjà vécu un lourd passé semble encore être remplie de secrets. Comment pouvait-elle s'attendre à cette rencontre ? Eden est un homme de gang. Asocial, i...