Deux Âmes Solitaires : En Réécriture

Chapitre 6 : La Réalité :

Tu es un cauchemars devenu réalité.

Fallon :

De l'essence.

C'est peut-être la première chose que je perçois. Une forte odeur qui pique le nez.

Elle laisse comme un arrière-goût sur la langue.

Je sens sur mes joues, des larmes sécher. Certaines ne sont pas encore tombées, me brouillant les yeux au point où je voudrais les frotter.

Mais voilà, j'ai les larmes aux yeux et je n'ai alors aucune idée de la raison.Et cette odeur ? Celle qui me brûle les narines.

Peut-être le noir ? Celui qui m'enveloppe, m'emprisonne et me compresse.

Le plastique qui bloque mes bras tout comme mes jambes ? Il me semble que ce sont des colliers de serrage. Je ne peux bouger les poignets dans mon dos, sans irriter ma peau, pourtant je sais que je ne vais pas arrêter.

Maintenant la douleur ? Ma peau me brûle au niveau des mains tout comme mes chevilles que je n'ai pas épargnées. Le plastique me rentre dans la peau et la position de mon corps crispe chacun de mes muscles.

C'est sûrement le manque de quelque chose ? L'impossibilité de parler à cause du tissu entrant dans ma bouche.

C'est aussi le manque d'air.

J'ai besoin de respirer. L'air doit impérativement venir, car depuis quelques minutes, je ne la ressens plus.

Je suis presque en apnée.

C'est aussi l'angoisse...

Une crise d'angoisse est parfois si vite arrivée, je me souviens que je n'arrivais pas à les discerner plus jeunes.

Elles ramènent des fortes bouffées de chaleurs, c'est ainsi que ça débute...

Le cœur qui bat de plus en plus vite, au point où on penserait qu'il pourrait vous transpercer la poitrine.

Comment j'ai atterri ici ?

Viens par la suite le mal de crâne puis les palpitations.

Et si je ne sortais jamais d'ici ?

Je sens mes membres trembler, la fatigue s'imposer et je n'ai à présent qu'une envie, c'est de fermer les yeux.

Je me rendors à présent.

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Cela doit faire 6 heures.

Un grincement de portes me sort de ma torpeur pour la millième fois.

C'est toujours la même histoire. Les portes claquent, les pas approche... Et mon angoisse grandit.

Malheureusement cette fois-ci le bruit se fait plus près et sans que je l'aie vue venir, une lumière aveuglante vient illuminer la pièce.

Une silhouette imposante est apparue dans l'encadrement de la porte, mais je n'ai aucun moyen de l'identifier tant mes yeux sont aveuglés.

- Alors, t'es toujours en vie ? Déclare-t-il avec un fort accent.

Elle me dégoûte.

C'est tout ce que je peux en dire en entendant ses mots. Le ton de sa voix me donne des frissons, la peur que je ressens me fait pâlir.

Je déteste le ressentir.

Je me haïs de vouloir m'enfuir en souhaitant seulement me cacher comme une souris là où il ne pourra pas m'attraper.