Chapitre 15 : Tableau

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Je ne pouvais tout simplement pas m'enfuir.

Fallon :

- Fallon ? Où es-tu ?

Je soupire de soulagement en entendant la voix d'Addie. Elle est là. Tout à l'heure, quand elle m'a dit qu'elle me suivait et que je ne l'ai pas revue par la suite, j'ai bien cru qu'elle m'avait abandonné. Je m'apprête à sortir quand Eden me retient en attrapant mon poignet.

- La clé. Murmure-t-il.

Je cherche la clé cachée dans mon décolleté et lui tend. Ce nétait plus difficile de la voler lorsque jétais collé à Eliott. Il m'aura au moins arrangé un truc de bien ce connard.

Il la regarde, une étincelle victorieuse dans le regard. Après s'être précipité de récupérer son précieux, je sors du cabinet, soulager de retrouver quelqu'un ne voulant pas me tuer.

- Addie, si tu savais ce...

Je perds mes mots en voyant le spectacle devant moi. Il n'y a pas qu'Addie. L'homme au costard blanc et Eliott. Ils sont tous les deux ici, dans la même pièce. Eliott menace Addie, un couteau sous sa gorge pendant qu'elle essaie tant bien que mal de se dégager. Plusieurs hommes entourent le cercle armé d'un flingue.

Aucune chance de s'en sortir.

- Si elle savait quoi ? Glousse Eliott.

- Putain.

Tout se passa alors rapidement, la porte du cabinet derrière moi claqua, un homme s'avança dans ma direction tandis que je sens deux hommes apparaître dans mon dos pour me tenir. Un tissu emprisonna ma bouche avec une forte odeur. Mes coudes essayent de toucher mes adversaires tout comme mes jambes, mais rien à faire, je perds ensuite connaissance.

Et je tombe alors dans un noir sans fin.

Je ne pouvais plus lui échapper.

Tu n'arrêteras jamais de me pourrir la vie Eliott.

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Don :

Devant l'arrière du bâtiment, nous sommes arrivés à lentrepôt. Logan se tourne vers moi et nous hochons simultanément la tête.

On suit le plan et rien d'autre.

Toujours habillé de nos uniformes, je descends de la camionnette en même temps que Logan.J'aborde comme à mon habitude, un air confiant et m'apprête à utiliser mon meilleur accent mexicain.

- Venta tardía. J'annonce en me rapprochant.

(Vente tardive).

Quelque paire d'homme, surveillant les allées et venues de lentrepôt, nous accueil. Des armes bien en main avec les sourcils froncés.

Ils sont si conviviaux.

Deux d'entre eux s'avancent, nous lorgnant de bas en haut. Un d'eux tend sa main. J'y pose mes deux cartes marquées, confirmant mon appartenance.

- Muy bien. Il relève les yeux sur moi. De donde viene ?

(Très bien. D'où vient-il?)

Logan sort une feuille de sa poche et feint de l'inspecter.

- Oscu Pabra y Traici Dulzura.

Je ne sais pas où Eden a-t-il pu trouver des noms pareils mais apparemment les petits mexicains aiment. Enfin, ils ne captent surtout rien.

Deux Âmes Solitaires : En RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant