Deux Âmes Solitaires : En Réécriture

Chapitre 14 : Eliott

Salut ! Voici la deuxième partit du chapitre en espérant qui vous plaira ! Toutes les infos sont sur mon compte Instagram : laufallingforbooks. Bonne lecture !

Tu es le pire être présent sur mon monde, le mien, oui. Les autres te prennent pour un ange à leurs côtés. Un ange déchu. Alors que tu n'es rien d'autre que le diable en personne.

Comme un foutu ange transpercé par une flèche.

Fallon – 6 ans

Depuis plusieurs semaines, un garçon m'embête dans mon école. Il me vole mes goûters chaque matin et il n'arrête pas de me bousculer. Maman dit qu'il ne faut pas y faire attention, elle dit qu'il me taquine et rien d'autre. Pourtant, moi ça me dérange, je veux qu'il arrête de prendre ce qui est à moi.

- Merci.

C'est encore lui, il tient mon petit pain dans sa main en souriant. Mon petit déjeuner. Je lève mon bras pour lui reprendre, mais il recule. Maman dit de ne jamais résoudre ses problèmes par la violence, papa lui dit tout le contraire. Moi, je n'y peux rien, je ne comprends même pas ce qu'il se passe quand ça arrive.

- Eliott, rends-moi mon pain au chocolat.

J'ai dit ma phrase d'une voix calme et sereine, comme il dit. Je suis fière de moi, je n'aurai pas de punition ce soir. C'est vrai que la dernière fois, il nétait pas content quand j'ai laissé mes poings se libéré. Papa n'est jamais vraiment content, Maman dit que c'est le travail et qu'il est fatigué.

Il est souvent fatigué. Son travail doit être très dur.

Eliott ne veut pas me rendre mon petit pain, il commence même à rire.

- Tu es trop petite pour l'atteindre.

Il rigole encore en levant le bras. J'ai beau sauté, je n'arrive pas à le récupérer, je me sens toute petite devant lui. Même les bras levés, je n'arrive en rien à l'atteindre.

- Rends-moi mon petit pain au chocolat ! Crié-je hors de moi.

Encore ce même matin, c'est toujours la même chose ! Moi j'en ai marre. Plus je crie, plus il sourit. Il est trop bizarre. Il chantonne, se moque, je l'attrape, crie, saute et il rigole plus fort. Pourquoi c'est encore moi cette une fois ?

Je ressens de nouveau ce même sentiment, ces petits trucs qui pique ma peau, j'ai du mal à respirer normalement et mes poings se resserrent. Pourquoi encore ça ?

La dernière fois, personne ne m'a expliqué ce que j'avais fait, ils m'ont juste dit que ce nétait pas bien ou digne de ma famille. Ça veut dire quoi digne ? Pourquoi personne me répond ?

Pourquoi cet Eliott plus moche que notre vieille maîtresse ne veut pas me rendre mon petit pain ? Et pourquoi personne ne vient m'aider ?

Pendant que j'écoutais ma tête, mon corps parlait. Encore une fois, je sentais une énorme énergie comme quand je mange tous les bonbons que maman place au-dessus de l'armoire. Je parle à Eliott avec mes mots. Mon propre langage.

Mes point cogne et recouvre Eliott de ketchup. Il n'est pas mieux avec sa tête pleine de tomate. Mais même si lui abuse avec la sauce tomate, je continue de taper, c'est drôle quand on a fini. À la fin, je me sens comme quand j'ai fini de courir après le chien dans la rue et que j'ai enfin réussi à l'attraper. Je suis contente, j'ai gagné !

Papa, il n'aime pas quand je gagne.

Encore une fois, on me tire en arrière alors que jétais sur Eliott au sol. Il crie et pour lui on a couru. Pour lui, la maîtresse s'est déplacée. Moi, on m'a ignoré.