Chapitre 19 : Ecorcher

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C'est un fait : Soit proche de tes amis mais encore plus proche de tes ennemis.

Fallon :

Les mains de Don me séparent de son emprise. Il m'adresse un sourire sincère avant de regarder autour de nous. Ses traits se refroidissent lorsqu'il voit Eliott à terre, à l'agonie. La pipette ne contenait qu'une minime portion de liquide. Son visage n'est alors pas totalement affecter, heureusement pour lui. Une petite tache rouge commence tout de même à apparaître sur le bas de sa joue. Je remarque aussi des bleues sur son visage, ce n'est pas l'acide qui la mit dans cet état, quelqu'un en à contribuer.

J'entends Logan insulté un homme avant de lui donner son coup de grâce en l'assommant. Il ne reste plus aucun chef de conscient. Les gardes du corps ou autres personnes du gang d'Eliott ne sont pas intervenus, sous ses précédents ordres, de ne pas s'approcher de la pièce.

- Les retrouvailles sont finies ?

Une couleur verte se place devant moi. Celui qui m'a jeté ici. Il est venu, et là, je ne comprends pas pourquoi.

Surtout qu'il semble agacé.

- Qu'est-ce que tu fous là ? Raillé-je

- Je me balade, ça ne se voit pas ?

Logan et Addie viennent nous rejoindre. Il m'adresse un hochement de tête désolé puis détourne rapidement le regard. Je suis surprise par son geste. Logan ne m'accordait avant que je ne parte pas un regard.

- Nous discuterons plus tard, il faut vite partir d'ici. Insiste Eden.

Nous nous empressons de sortir, sans un regard en arrière. Là encore, je suis surprise de découvrir les couloirs vides. Un silence total règne dans les murs. Nos chaussures résonnent sur le carrelage dès que nous nous mettions à courir.

- Je t'ai écouté. S'exclame Addie.

Toujours en courant, je lui fais signe que je ne vois pas où elle veut en venir.

- Pour les couloirs vides. Tu me parlais quand tu apprenais un nouveau détail sur le lieu. Elle reprend sa respiration et poursuit. Je ne montrais pas de signe, mais j'ai retenu.

Logan passe une carte dans le lecteur puis ouvre l'entrée donnant sur un autre couloir.

- Les lieux sont vides de 5 h 45 à 6 heures et de 22 h 45 à 23 heures. Il nous fallait juste une échappatoire. Elle était là.

Elle désigne sa bague sur sa main droite, un bouton y est accroché discrètement sur le côté.

- Du morse pour communiquer à ses collègues. C'est grâce à toi que j'ai trouvé comment ils pouvaient venir.

- La bague par contre, c'est grâce à moi ! Il y a aussi une puce de géolocalisation. Prend part Don.

Je les regarde tour à tour, assimilant toutes les informations.

- D'accord, j'ai beaucoup trop de questions maintenant.

- On y répondra après. Répond Logan.

- Il ne reste plus que cinq minutes, plus vite !

Les battants d'une porte claquent dans mon dos, les pas derrière moi s'immobilisent sur leur lancer. Je regarde derrière mon épaule en les suivant, mon corps se crispe dès que je distingue la personne qui s'est arrêtée.

Des cheveux châtains, bouclés dans tous les sens. Je me rappelle encore apprécier passer ma main dans ses cheveux. Une carrure imposante rappelant des heures de travail dans les salles de sports. Son expression n'est pas loin de la mienne, il est figé.

Deux Âmes Solitaires : En RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant