N & J

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Devant le miroir, moi en soutif et Nex torse nu, nous mettons de la crème apaisante sur nos bleus. Je ne suis pas peu fière de lui avoir laissé une marque, même si celle que j'ai par sa faute est encore plus grande.

- Si y'a bien une chose qui me manque dans le fait de me cacher, c'est sortir en boîte, je remarque.

- Qu'est-ce que tu racontes ? On y est allés hier soir.

- Oui mais je n'ai pas pu profiter.

Son téléphone sonne alors il prend l'appel et sort de la pièce. Ça m'énerve, pourquoi est-ce qu'il se cache ? Franchement, à qui est-ce que je pourrais le balancer ? Je remets mon teeshirt et il revient une dizaine de seconde après.

- Toi qui voulait faire la fête, tu vas être comblée. On ressort ce soir. Le type avec qui j'ai discuté hier a refait des siennes.

- Tu sais, si tu m'expliquais dans quoi tu trempes, tu pourrais me dire ce que cet homme a réellement fait.

- Y'en sais déjà trop, arrête de me soûler.

J'ignore sa remarque.

- Donc Aymeric va revenir ?

Il hoche la tête. C'est cool, je l'aime bien.

- Pourquoi ? demande-t-il.

- Il est sympa. Par contre si c'est encore à lui de choisir la robe que je vais porter, ça ne va pas le faire.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, j'arrive à lui décrocher un sourire.

- Et quelle sera mon rôle cette fois-ci ? je questionne.

- T'en aura pas. Je m'occuperai du type et après on fera ce qu'on voudra à la fête, moi aussi j'ai envie de bouger.

Je hoche la tête. Bon, dommage, j'aurai apprécié contribuer.

- Et ça se passe où ?

- Tu poses beaucoup trop de questions. Dans une villa sur la côte californienne.

- Oh, j'ai une maison de vacance là-bas.

Il me jette un coup d'œil.

- Oui enfin elle n'est pas immense non plus.

- À partir du moment où une maison est qualifiée de villa elle est forcément grande.

- Si tu le dis.

Je quitte la salle de bain et vais me préparer à manger.

- On part dans trente minutes, me crie-t-il de la salle de bain.

J'écarquille les yeux. Dans trente minutes ??

- Mais c'est un goûter d'anniversaire ou quoi ?

Il me rejoint et me vole ma conserve des mains.

- Rends-moi ça, je fais en tentant un mouvement d'approche.

Il l'éloigne.

- Je te rappelle que c'est moi qui l'ai payé.

Je hausse un sourcil.

- Tu veux peut-être porter ce pantalon alors puisque tu l'as acheté aussi ?? je fais en désignant le jean moulant que je porte.

- N'empêche que je peux te le reprendre à tout moment.

- Pour ça faudrait déjà que je l'enlève.

- Et tu ne me crois pas capable de le faire ? J'ai probablement retirer plus de jean à d'autres qu'à moi-même au cour de ma vie.

- À la différence près que je ne te laisserai pas faire.