Heureuse

Chapitre 41 - Allison

On sort de la cuisine avec pour objectif de trouver Dylan, mais à la place, on trouve Enara et Tom.

- Allison ! me crie Enara

Ils descendent à toute vitesse des escaliers, manquant de louper la dernière marche. Une fois qu'ils sont à notre hauteur, on se dit bonjour.

- Vous avez mis le paquet ce soir les meufs, vous êtes trop belle ! dit Tom

Je regarde Louise, elle rougit presque.

- Merci, c'est Louise qui m'a maquillée. leur réponds-je

- En tout cas, c'est bien fait, tu as appris à faire ça où ? demande Enara à Louise

- Sur YouTube, après j'improvise un peu.

- Une véritable artiste quoi.

Louise regarde ses pieds, elle est gênée.

- Salut mon pote, c'est cool de te voir. dit Tom à Charlie

Ils se saluent en se faisant une accolade.

- C'est bien de te voir ici, d'ailleurs il faudrait qu'on se refasse une partie comme la dernière fois, c'était trop bien !

Nous continuons de parler un peu, puis on se sert à boire, on se met sur les canapés, pas loin sur une table basse, il y a des chips et des gâteaux. Nous parlons, buvons et mangeons dans la bonne humeur. Nous finissons par retrouver Dylan après trente minutes de recherches intensives, il était aussi perdu dans la maison.

23 h 55

Le compte à rebours ne va pas tarder à commencer, plus que cinq minutes avant la nouvelle année.

Nous parlons ensemble, nous rigolons. Louise à l'air de se sentir bien ici, je suis contente qu'elle s'intègre bien dans mon groupe, je peux dire maintenant notre groupe. Nous discutons de tout et de rien, Léa se joint à nous.

Il est maintenant 23 h 59, le compte à rebours est lancé sur l'énorme télé de la salle à manger, nous comptons tous de 59 à 1, une fois passé le 0, nous crions tous bonne année. On s'enlace tous, on se dit bonne année et je t'aime.

Une fois l'euphorie passée, je ramène Louise dans une autre pièce, laissant mes meilleurs amis en train de se fricoter sur le canapé du salon.

Nous sommes dans une des chambres d'amis, je prends soin de fermer la porte à clé pour que personne ne nous dérange. Je l'embrasse ensuite passionnément, elle me suit dans ma démarche. Je suis tellement heureuse que j'en pleure, comme ce matin, mais là, c'est multiplié par dix. Je suis obligé de m'arrêter pour respirer.

Louise est tout de suite en panique et me demande si ça va, je lui dis que oui, très bien même, ce sont des larmes de joie, me voyant dans cet état, elle pleure également. Nous nous jetons dans le lit en larmes, on rigole puis on pleure de nouveau. Je suis à mon niveau maximal de bonheur. Nous restons un moment dans cette chambre. Plusieurs personnes ont essayé d'ouvrir la porte, ce qui nous a fait sursauter à chaque fois.

2 h 00

1 janvier

Nous sommes encore dans la chambre d'ami, entre deux, j'ai reçu un message d'Enara nous demandant où on était, je lui ai dit la vérité, mais pas complètement, je lui ai juste dit qu'on s'était isolé avec Louise, juste pour avoir un peu de tranquillité. Elle voulait savoir, car elle allait partir avec Tom, nous sommes sorties un instant dans le couloir pour lui dire au revoir et encore bonne année. Nous sommes revenus rapidement dans la chambre pour encore profiter du silence. Dylan et Charlie sont partis il y a dix minutes environ, c'est le couvre-feu chez Charlie.

Nous sommes toutes les deux fatiguées, je motive Louise à bouger, mais quelque chose ne va pas, elle à du mal à respirer, elle fait une crise de panique. Je ne comprends pas ce qu'il se passe, elle me dit quoi faire, en vrai, je ne peux pas faire grand-chose, ce qui me désespère.

Quand elle me dit de lui ramener un verre d'eau, je le ramène.

Dès que son verre est vide, je le pose sur la table, et je lui demande :

- Tu veux rentrer ?

Elle me répond oui de la tête, je vais chercher nos affaires dans l'autre chambre, une fois nos affaires en main, j'aide Louise à se relever et à mettre son manteau. Je m'habille rapidement et nous sortons discrètement, il y a beaucoup trop de bruit pour que personne ne remarque qu'on sort.

Nous marchons en direction de la maison, je n'ose pas demander pourquoi elle à fait une crise de panique. Je vais attendre le lendemain, histoire que la tension redescende.

Nous nous tenons la main tout le long du trajet, Louise la sert fort, comme si elle allait tomber. La nuit est humide et très froide. Une fois devant ma porte d'entrée, je l'ouvre avec mes clefs, une fois ouverte, on rentre en vitesse.