Chapitre 49 : Oublie-Moi

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1 semaine plus tard
Russie : Moscou
15h

'' Si la seule solution est la mort, nous ne sommes pas sur la bonne voie. La bonne voie est celle qui mène à la vie, au soleil. On ne peut avoir froid sans cesse''

Pdv Gina

Que veux dire oublié ? Qu'est-ce que cela signifie réellement ? Oublié ce qu'on n'aime ? Oublié de donné la mort ? S'oublier sois-même ? À cause d'un excès de colère la nuit dernière j'ai dit à Vadim de m'oublier, je le regrette. Il me manque. Nous ne sommes que des inconnus désormais. Je ne suis qun fantôme qui ne remarque même pas. Je l'aime d'un amour si destructeur qu'il causera ma perte. Mais je ne peux pas aimer, je ne doit pas aimer. L'amour signifie être faible, les Redvosky ne sont pas faibles. Pourtant, mon cœur inexistant durant de longues années pleure, mon cœur te pleure mon amour car tu es le fléau de ma vie, le destucteur de mon âme. Tu as détruit la femme que je suis, ne restant que l'âme d'une enfant maudite. Je suis perturbé par des émotions nouvelles qui chamboule mon existence. Tu me manque comme si tu était déjà mort, enterré au cimetière familiale recouvert de roses noir. Ne plus toucher ton visage si abîmé par la vie me manque, me hante. Que reste-t-il dans mes souvenirs auxquels tu appartient à tout jamais ? Le néant, comme mes yeux. Je ne ressent plus rien, ni douleur, ni amour. J'aimerais que tu revienne pour que nos âmes s'unissent une dernière fois au porte de l'enfer qui approche à grand pas. Je suis désormais seule dans mon bureau trop grand pour moi, le bureau de papa. J'allume une cigarette et à côté de moi se trouve un verre de cognac, je ne vais pas le boire.

- Je ne vais pas te boire.

3 mois, 1 semaine. Toute une vie. L'alcool m'as trop abîmé, mon cerveau malade en témoigne.

17h

Aujourd’hui je t'ai aperçu sur le canapé, tu n'avais pas le sourire. Ton visage était inexpressif et tes yeux d'un vide qui m'a fait peur. Tu as enfilé ta belle chemise blanche avec ton pantalon de costume noir et tes chaussures ciré à la perfection. J'ai vue tes belles mains rugueuse caressée le verre que tu tenais entre tes belles mains. Tu m'a regarder avec une telle indifférence que je me suis sentie vexée. Comme la tarée que je suis je t'ai observée toute la journée espérant que tu me regarde à ton tour mais tu ne l'a pas fait.

Tu me manque chaque seconde que j'en deviens obsessionnel.

Je n'aime pas ce que je suis devenue. Faible, moche, ratée.
Voilà ce que je suis : une grosse merde amoureuse d'un homme qui ne l'a veux plus car elle lui as dit qu'elle voulait qu'il l'oublie.

Tu es un faible, Vadim.

Tu n'a pas de couilles.

Tu ne sert à rien.

Tu es un con.

Je te haï.

Tu me dégoute.

*
*
*
20h

Pdv Vadim

La femme que j'aime ma dit de l'oublier, facile à dire. Je fait en sorte de l'oublier pour qu'elle rage, qu'elle se demande qu'est-ce qui as merder. C'est toi qui à merder mon amour, pas moi. Je t'ai tout donné, mon âme et mon cœur, mon sang et mes couilles. Je sais que tu m'observe derrière les portes ou les fenêtres. Je te regarde aussi quand tu dort, je veux te toucher, te sentir en moi. Mais tu as choisi la facilité et tu payera pour ça. Je ne suis pas un ange mon trésor. Je vais te faire vivre un  cauchemar et tu me suplliera de te reprendre et moi je vais te piétiné et tu deviendra ma chose, à moins que tu ne  le sois déjà.

PSYCHIATRIE  ~SAISON 1~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant