PSYCHIATRIE ~SAISON 1~

Chapitre 33 : Déteste Moi

Deux jours plus tard.
Russie :Moscou
10h00

Pdv Gina

Les mains dans le dos je regarde le paysage par la fenêtre de mon bureau. Toujours absorbé par la nature, même étant toute petite j'aimais la nature. Je cherche une clope dans ma veste de tailleur que j'allume directement. Je reste devant la fenêtre puis je m'assois sur ma chaise en cuire. Des paperasses recouvrent mon bureau, je n'aime pas ça, je n'aime pas le désordre. J'ai besoin d'un verre de cognac. Je me lève et je vais jusqu'au mini bar me servir. Je bois le verre cul-sec. Je craque ma nuque puis mes doigts et ensuite je m'assois sur ma chaise. Je pose les pieds sur la table en allumant une nouvelle cigarette, la fumée me pique les yeux ce qui m'énerve instantanément.

- PUTAIN.

Moi qui était de bonne humeur ce matin..

C'est faux.

Je masse mes tempes pour calmer mon soudain mal de crâne. Et comme si cela ne suffisait pas Stan entre sans toquer.

- excuse moi de te déranger petite sœur mais j'ai besoin de ton aide.
- explique.
- enfaîte ton mec euh l'autre enfin Vadim est complément bourré et euh.. J'arrive pas à le soulever de la porte d'entrée.
- tu n'arrive pas à le soulever de la porte d'entrée ?
- il est assis par terre devant la porte d'entrée et j'arrive pas à le soulever.
- Putain mais c'est pas possible !
( s'énerve Gina)
- si justement..
- pousse toi.
- je viens avec toi.
- tu as pas réussi à le soulever tout seul donc je me passerais de ton aide.
- comme tu veux.
( hausse les épaules)

Je sort de mon bureau le pas déterminé et les nerfs remonté à bloc. J'allume une cigarette et jarrive devant la porte d'entrée.

- Vadim lève toi !
- ma beauté.
( sourire)
- enlève ce sourire de ta sale gueule de connard et lève toi !
- tu me brise le cœur.
( sourire)
- tu pue l'alcool abruti.
- ne sois pas mauvaise.
- sois tu te lève sois je te brise les jambes, à toi de décidé.
- moi j'ai envie de te brisé autre chose si tu vois ce que je veux dire.
( clin d'œil)

Désolant, ce type est désolant.

- je n'ai pas envie de rire avec toi donc tu te lève sale merde.
- j'aime quand tu me parle mal.
( sourire)
- lève toi !
- non madame l'agent je reste à terre, j'ai rien fait !
( rires)

Espèce de connard.

- sois tu te lève sois je te fou dehors sous la neige, choisi.

Ma jambe tremble de colère.

- j'ai besoin d'une bonne fellation.

Je me baisse à son niveau et j'attrape son bras pour le levé mais je n'y arrive pas.

- tu veux dormir avec moi ?
- tu me casse les couilles !
( répond Gina)
- on dort par terre si tu veux.
(clin d'œil)
- je n'ai pas envie de dormir comme un chien à tes côtés ! Tu te lève et plus vite que ça !

Il rigole ce connard il se fou de ma gueule..

- pourtant, tu est une chienne.
( sourire)

Je me retient pour ne pas le frappé.
Je me baisse encore une fois à son niveau et l'attrape par la taille pour le soulever mais il me prend dans ses bras et je tombe sur lui.

- voilà comme ça nous sommes bien.
( sourire)
- putain mais tu me lâche.
- non ma beauté nous allons dormir sur le sol.
- hors de question ! Sale merde tu me lâche !
- tu es un oreiller confortable.