— Entraînement dans dix minutes !
Quelques jours sont passés, plus précisément deux. Rien de très intéressant ne s'est produit, je n'ai pas revue Nino, Vasco est aux abonnés absents et j'ai l'impression que Milo m'évite.
Je suis sortie de ma chambre six fois, je le sais, car j'ai compté.
Quatre fois pour aller m'entraîner à la mission qui m'attend, et deux fois pour un essayage des tenues.
Ma cheville ne me fait plus mal, et le bleu commence enfin à prendre la fuite.
J'ignore l'heure qu'il peut être, ce que je sais néanmoins c'est que j'ai faim. Alors je suppose qu'il ne doit pas être loin de midi.
— On y va !
L'Homme en question me saisit le bras tout en me promenant à travers les couloirs. Il marche si vite, que mes pieds touchent à peine le sol. Nous ne tardons pas à arriver devant une porte revêtu d'un tissue en cuire noir.
Je tend le bras pour effleurer la porte du bout des doigts, mais je me prend une claque sur la main avant de pouvoir l'atteindre. Je tourne lentement mon visage vers la personne à mes côtés, elle me regarde en secouant la tête de gauche à droite.
— Non mais ça va pas ?
— On ne touche pas.Dit-il sans même me regarder. Je soupire grossièrement en croisant mes bras sous ma poitrine. Aucun de nous deux ne parle, le silence est gênant. J'ignore ce qu'on attend, on a l'air de deux idiots.
— Et qu'est-ce qu'on attend ?
— Arrête de parler.
— L'amabilité n'a pas l'air d'être ton point fort.
— Comme le silence te concernant.Je tourne mon visage vers lui, tout en fronçant les sourcils. Il m'a vexée. Et bien si c'est comme ça, je ne dirais plus rien.
Tandis que l'ambiance continue d'être pesante, l'homme à mes côtés se décide enfin à frapper à la porte. Tandis que je continue à perdre toute patience.
Et quand les portes s'ouvrent à moi, je ne peux m'empêcher d'émettre un « Ô »
La salle est immense. Je remarque alors un grand ring de boxe qui siège en plein milieu de la pièce. Ainsi que d'énormes miroirs à perte de vue, tandis que des dizaines de machines de sport se trouvent à ma gauche et ma droite.
Il y a même une piscine.
C'est une vraie salle d'entraînement, une salle qui entraîne de vrais tueurs.
J'emboîte le pas voulant découvrir tout ça de plus prêt. Mais c'était bien sûr, sans compter sur Baloo qui se saisit de mon bras me barrant littéralement la route.
— Tu restes ici.
— J'y crois pas.Je lève les yeux au ciel, montrant mon mécontentement.
— C'est bon, tu peux me lâcher. Je ne vais pas m'enfuir.
Je me dégage de son emprise, tandis qu'il secoue la tête. J'ai même cru voir un petit sourire au coin de ses lèvres.
— Je peux savoir pourquoi tu souris ?
— Tu es marrante.
— Maintenant je suis marrante ? Il y a deux secondes j'étais une chieuse.
— Quand est-ce que j'ai dis ça ?
— Cela ne vaut pas la peine que je le répète. C'est quoi ce bordel ? dis-je en sentant un couteau sous ma gorgeBaloo est en train de littéralement pointer un couteau sous ma gorge. Il me tient par les épaules, m'empêchant tout mouvement. Pour le moment, je ne réalise pas vraiment ce qui m'arrive. Je n'ai pas compris à quel instant ça à pu arriver, quand est-ce que j'ai laissé ça se produire ?
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ETNA
FanfictionEtna pensait en avoir fini avec la Sicile et plus particulièrement avec la famille Esposito. Quand elle est partit il y a cinq ans sans se retourner, elle laissait derrière elle une partie de son histoire pour en écrire une nouvelle. Mais quand tu b...